Cloud souverain : NumSpot, “c’est déjà gagné”

Cloud souverain : NumSpot, “c’est déjà gagné”


Fondé par quatre actionnaires français, Docaposte, Dassault Systèmes, Bouygues Telecom et la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts), le fournisseur de services cloud de confiance NumSpot a lancé ses opérations voilà 18 mois.

Et comme en novembre 2023, l’entreprise organisait une conférence de presse le jeudi 21 pour présenter un bilan de son activité.

Précisons que NumSpot est désormais piloté par un directeur général par intérim, Patrick Laurens-Frings, également directeur de la Transformation opérationnelle, digitale et des SI Groupe de la CDC.

Combinaison de services IaaS & PaaS en T1 2025

Un nouveau DG à plein temps sera nommé en 2025, en remplacement d’Alain Issarni. Une feuille de route chargée attend le futur patron du fournisseur de services Cloud. NumSpot dispose d’une première gamme de services managés de type PaaS.

L’offre sera étoffée l’année prochaine. Au cours du premier trimestre, l’entreprise prévoit des services managés, toujours, combinant IaaS (basés sur l’infrastructure Outscale) et des services PaaS supplémentaires.

Pour fournir cette offre, NumSpot met en avant son recours à des composants open source, “des standards du marché”. Début 2025 sera également l’occasion de mettre sur le marché des services d’IA, en capitalisant notamment sur les GPU d’Outscale et son partenariat avec Mistral AI.

Sur l’IA, le clouder prévoit en outre de s’appuyer sur le partenariat signé avec Red Hat pour proposer une plateforme complète et déployer des containers OpenShift. “C’est réellement révolutionnaire”, assure le patron par intérim.

Des capacités d’IA souveraines

“Cela permet d’accompagner de manière très concrète tous les clients [Ndlr : aux données sensibles dans la finance, la santé ou parmi les OIV] qui attendent de pouvoir utiliser des capacités d’IA souveraines.”

Parmi ces utilisateurs figure par exemple le ministère de la Justice dans le cadre de la fourniture d’un produit d’IA générative sécurisé, en collaboration avec une startup. La stratégie de NumSpot consiste en effet à développer des partenariats pour proposer des solutions de confiance de bout-en-bout.

Nouvelle illustration avec Docaposte, actionnaire et aussi client de NumSpot. L’éditeur a développé une application d’IA à destination du secteur de la santé, Dalvia. Elle permet aux médecins de générer leurs synthèses médicales et ainsi de libérer du temps.

“Cette solution que nous avons construite s’appuie bien naturellement sur NumSpot. S’il y a un domaine où les données sont sensibles, c’est bien la santé”, explique le PDG de Docaposte, Olivier Vallet. Lancé le 20 novembre, le produit d’IA compte un premier client, un CHU. L’éditeur est prêt à passer à l’échelle.

Plus de services cloud en 2025 et 2026

L’IA sera un axe de développement pour le fournisseur cloud, mais pas le seul. Sur 2025 et 2026, NumSpot prévoit “d’étendre la gamme, de la rendre plus profonde”, par exemple avec la montée de version automatique et le multi-zones au second semestre.

L’auto-scaling est lui annoncé pour 2026, tout comme le volet observabilité. L’année prochaine sera également consacrée à des chantiers de certification, dont HDS et SecNumCloud en priorité. Beaucoup reste donc à faire, même si NumSpot compte déjà une quarantaine de clients de sa gamme IaaS et PaaS en bêta.

“La roadmap est ambitieuse, mais le soutien décisif de nos actionnaires nous rend optimistes dans la réussite de NumSpot (…) J’ai la conviction que NumSpot, c’est déjà gagné”, déclare Patrick Laurens-Frings.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.