vous voulez diriger une DSI en 2025 en vous servant …

vous voulez diriger une DSI en 2025 en vous servant ...



Richard Drury/Getty Images.

Réussir à diriger une équipe au cours de l’année à venir nécessitera probablement d’adopter l’intelligence artificielle (IA). Dans le même temps, ceux qui aspirent à diriger l’innovation technologique doivent également promouvoir l’intuition et la créativité humaines.

Cet équilibre signifie qu’il faut marcher sur une ligne de crête entre l’automatisation et la créativité humaine, explique Carrie Rasmussen, DSI et CDO de Dayforce.

L’IA étant désormais facilement accessible en ligne et intégrée dans les solutions des fournisseurs, la tentation est grande d’automatiser autant de tâches que possible. Certains experts estiment qu’elle est moins chère et souvent plus fiable que les humains. Carrie Rasmussen pense au contraire que les responsables informatiques doivent maintenir l’intelligence humaine et l’intelligence machine à un niveau égal, en équilibrant les points forts de chacune.

Ne pas perdre la faculté de raisonnement et l’apprentissage du coding

« Le rôle du développeur sera très différent à l’avenir », prédit Carrie Rasmussen. La gestion des nouvelles technologies nécessite de la discipline. « Nous devons nous assurer que nous nettoyons et démantelons les anciens environnements. Cela va être très intéressant parce que les modèles d’apprentissage de l’IA sont très chers. Il faut réfléchir à la manière dont on s’embarque dans les modèles génératifs ».

Le plus grand risque, cependant, est que les technologies émergentes conduisent à une érosion de la compréhension de la logique et du raisonnement qui sous-tendent les solutions et les processus. « Nous risquons de perdre les compétences en codage si nous commençons à tout mettre dans l’IA générative ».

« Si nous n’enseignons plus jamais le codage et que nous nous contentons d’utiliser un outil d’IA, ne sommes-nous pas alors en train de nous séparer d’une partie de notre pensée ? Si les robots font tout pour moi, suis-je encore une penseuse créative et innovante ? Car, dans ce cas, je ne réfléchis pas à la manière dont l’outil a été construit ».

Garder à l’esprit la gouvernance des données

Mme. Rasmussen pense aussi que les « compétences non techniques sont importantes » pour promouvoir une plus grande pensée critique. L’un des plus grands défis pour un responsable informatique est de trouver le retour sur investissement des technologies émergentes. L’IA devient très chère, très rapidement, et les DSI doivent veiller à ce que cela ne devienne pas incontrôlable.

Mme Rasmussen recommande aussi de surveiller les données.

« Assurez-vous que vous disposez de base de données gouvernées », a-t-elle déclaré. « Comment pilotez-vous l’IA qui arrive ? Il en va de même pour les logiciels que vous achetez. Prenez de l’avance sur la question de la gouvernance, soyez ouverts mais assurez-vous que votre maison est en ordre ».

Selon elle, les nouvelles initiatives technologiques doivent être très ciblées. « Il faut être déterminé, ne pas s’étaler, diluer son attention », a conseillé Mme Rasmussen.

Rester le chef d’orchestre des agents d’IA

« Il faut piloter vers là où l’on voit de la valeur. Nous voyons la valeur du développement de code avec GitHub. Nous voyons la valeur de la recherche générative, et de la traduction linguistique. Restez là où vous pouvez faire la différence! »

Selon Carrie Rasmussen, les agents d’intelligence artificielle constituent aussi un domaine très prometteur. Mais qu’il faut être attentif. « Je ne pense pas que nous soyons prêts à laisser les choses aller toutes seules. Le terme « copilote » est un peu fort, car il faut toujours un être humain. »

La bonne approche de l’IA agentique est donc progressive. « Je ne pense pas que nous soyons prêts à les laisser faire et à leur dire « Distribuez des courriels à mes clients » », a-t-elle ajouté.

Selon Mme Rasmussen, l’orchestration des agents d’IA est essentielle. « Nous avons toujours besoin d’un être humain », a-t-elle déclaré. « Parce que les modèles dérivent, ou qu’il y a un biais intégré à ces modèles. Ce sont des choses auxquelles nous devons penser ».

Source : « ZDNet.com »



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