Si le Web est considéré comme un large espace de liberté, certains utilisateurs prennent le concept un peu trop au pied de la lettre.
Nombreux sont ainsi les internautes au comportement débridé qui profitent du confort de la distance et d’un relatif anonymat pour se permettre de tenir des propos insultants, racistes et déplacés…
Une situation qui n’est pas vraiment du gout des autorités japonaises qui ont récemment renforcé la réglementation locale concernant les propos tenus en ligne. Des mesures qui font suite à un événement tragique : le suicide de la lutteuse pro et star de l’écran Hana Kimura qui avait subi un harcèlement en ligne avec un déluge d’insultes et de haine sur les réseaux sociaux : deux individus auteurs des insultes ont été condamnés à une amende de 65 euros, créant ainsi un scandale dans le pays.
Depuis ce jeudi, publier des insultes en ligne au Japon est devenu bien plus risqué : l’auteur des propos risque désormais une peine d’un an de prison associée à une amende de 300 000 yenx ( 2200€). Par ailleurs, le délai de prescription passe d’un à trois ans, ce qui devrait permettre aux victimes de porter plainte plus facilement.
Pour ne pas atteindre à la liberté d’expression, la loi sera réexaminée sous trois ans et évoluera en fonction des résultats de différentes enquêtes.