Hier, lors de son événement « 12 jours d’OpenAI », OpenAI a dévoilé Sora Turbo, un modèle capable de générer des vidéos à partir de texte ou d’autres ressources des utilisateurs.
Cette version s’appuie sur le modèle Sora introduit en février auprès d’un groupe restreint de testeurs et de membres de l’équipe, OpenAI affirmant qu’il est « considérablement » plus rapide.
Le générateur de vidéos est disponible en tant que produit autonome sur Sora.com pour les utilisateurs de ChatGPT Plus et Pro sans frais supplémentaires.
Que peut-on faire avec Sora ?
La nouvelle interface Sora est similaire à celle DALL-E 2 lors de son lancement. Elle comprend un flux En vedette et Récent qui permet aux utilisateurs d’explorer d’autres créations de la communauté et de voir comment ils les ont réalisées pour s’en inspirer.
En outre, les utilisateurs peuvent générer des vidéos à l’aide de prompts ou de leurs propres ressources avec une résolution allant jusqu’à 1080p. Les vidéos ont une durée maximale de 20 secondes et peuvent être au format grand écran, vertical ou carré. Lorsqu’ils se servent de leurs propres images et vidéos, les utilisateurs peuvent demander à Sora Turbo d’étendre, remplacer, supprimer ou mélanger le contenu existant.
L’interface dispose également d’un outil de storyboard qui permet aux utilisateurs de générer différentes entrées image par image pour créer une nouvelle séquence vidéo.
Quelles sont les limites et les précautions à prendre pour Sora ?
OpenAI a averti que Sora Turbo a « de nombreuses limites ». Par exemple, il « génère des lois physiques irréalistes et a du mal à exécuter des actions complexes sur de longues durées ».
OpenAI contrôle le modèle afin de l’empêcher de créer des contenus préjudiciables, notamment d’abus sexuels sur mineurs et des deepfakes sexuels (la société n’a pas spécifié de restrictions sur les autres types de deepfakes). Au lancement, le téléchargement de ressources contenant des personnes sera limité. La fonctionnalité sera déployée auprès d’un plus grand nombre d’utilisateurs au fil du temps, à mesure que les dispositifs d’atténuation des deepfakes seront affinées.
Toutes les vidéos générées par le modèle incluront également des métadonnées C2PA, qui permettent de garantir que les métadonnées du contenu révèlent qu’il a été créé par Sora. Le contenu comportera également des filigranes visibles, bien qu’OpenAI les qualifie d’ « imparfaits ». Enfin, OpenAI a créé un outil de recherche interne pour aider à vérifier si le contenu provient de Sora.
Comment accéder à Sora ?
Les abonnés ChatGPT Plus et Pro peuvent utiliser Sora avec différentes limitations. Avec l’abonnement ChatGPT Plus, qui coûte 20 $ par mois, les utilisateurs peuvent générer jusqu’à 50 vidéos par mois en résolution 480p ou moins de vidéos en résolution 720p.
Avec l’abonnement ChatGPT Pro dévoilé la semaine dernière qui coûte 200 $ par mois, les clients bénéficient de « 10 fois plus d’utilisation, de résolutions plus élevées et de durées plus longues », indique OpenAI. Les autres abonnés payants de ChatGPT Enterprise, Team et Edu n’ont pas accès à Sora.
OpenAI dit plancher sur un modèle de tarification sur mesure pour différents types d’utilisateurs, qui sera disponible l’année prochaine. La société prévoit également d’étendre l’accès, qui est disponible partout sur ChatGPT, à l’exception du Royaume-Uni, de la Suisse et de l’Espace économique européen, dans les mois à venir.