Deux semaines dans un mas provençal pour une tribu de douze personnes ; une escapade dans une capitale européenne entre amis ; un road trip aux Etats-Unis en famille. « Qui paie les entrées à l’accrobranche pour les enfants aujourd’hui ? J’ai déjà réglé les courses hier ! »
Inutile, en réalité, de s’inquiéter de la répartition des frais durant les vacances, de nombreuses applications proposent de réaliser ce travail fastidieux à la place des vacanciers, à l’instar de Pumpkin, Tricount, Splitwise ou Settle Up. Le principe est simple : une fois le compte ouvert, chaque participant ajoute dans l’appli les dépenses à partager au fur et à mesure : « Inès : 52 euros au supermarché » ; « Adam : 132 euros de billets pour la Sagrada Familia à Barcelone ». A la fin du séjour, l’appli indique qui est redevable à qui.
« Pour chaque dépense, l’utilisateur peut choisir les participants concernés et réaliser un partage inégal, par exemple pour tenir compte de la composition des familles », précise Jonathan Fallon, cofondateur de Tricount. Idéal lorsque seule une partie de la tribu est concernée par une activité ou lorsqu’un célibataire (2 parts par défaut) côtoie des couples (4 parts), des familles avec un jeune enfant (5 parts) ou un parent solo avec deux grands ados (6 parts).
Ma French Bank, la banque en ligne de La Banque postale, propose son propre service de partage des frais à ses clients. Si l’un des vacanciers est client, il peut envoyer à ses amis un lien vers le partage de compte. « Cet outil permet aussi de mettre en place une cagnotte à laquelle tous les participants au voyage contribuent en amont des vacances, afin de régler, par exemple, les arrhes de la maison de location. Cela évite à l’organisateur d’avancer les frais », précise Héloïse Beldico-Pachot, directrice marketing et communication.
En colocation ou au sein du couple, aussi
A la fin des vacances, quand l’heure des comptes a sonné, c’est le moment de rembourser ses proches. « Dans la pratique, les utilisateurs se débrouillent pour payer chacun leur tour pendant les vacances, puisqu’ils voient en permanence s’ils doivent de l’argent au groupe, rapporte Guillebert de Dorlodot, cofondateur de Tricount, une application d’origine belge comptant 5,4 millions d’utilisateurs. En général, à la fin des comptes, on ne rembourse qu’un ou deux amis, même quand on est très nombreux dans le groupe. »
Rien ne vous empêche de régler votre dette en espèce, par chèque ou par virement. Mais il y a plus simple. Le vacancier débiteur peut utiliser les applications de paiement Lydia, Lyf, Paylib ou Pumpkin pour envoyer de l’argent à un ami à partir de son numéro de téléphone.
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