Meta continue de dégraisser le mammouth. Le géant des réseaux sociaux entend se séparer de 5 % de ses effectifs, soit 3 600 personnes, sur la base de leurs performances. L’entreprise compte néanmoins remplacer une partie de ces départs.
Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Meta, a décidé de « durcir les critères de performance et d’accélérer le départ des employés qui ne sont pas au niveau », explique-t-il dans un mémo intercepté par Bloomberg. « D’habitude, on laisse partir les personnes qui ne répondent pas aux attentes sur une année », poursuit le CEO. « Mais on va procéder à des coupes plus importantes basées sur la performance ».
Ambiance morose à Meta
En tout, 5 % des effectifs de Meta sont concernés par cette nouvelle coupe claire, ce qui représente environ 3 600 postes (sur un total de 72 000 personnes). Les salariés américains concernés recevront la mauvaise nouvelle à partir du 10 février, ce sera plus tard dans le reste du monde. Ces licenciements ne concerneront que ceux ayant passé suffisamment de temps dans l’entreprise pour recevoir une évaluation de leurs performances.
Meta prévoit néanmoins d’embaucher de nouveaux profils pour combler les postes manquants. En tout, le groupe a tout de même l’intention de réduire les effectifs de 10 % (dont une réduction des effectifs supplémentaire de 5 % par rapport à l’an dernier).
Cette nouvelle charrette s’ajoute aux autres effectuées par Meta depuis 2023, baptisée « année de l’efficacité » par Mark Zuckerberg à l’époque. Des dizaines de milliers de postes ont été supprimés, générant comme on peut l’imaginer une ambiance délétère en interne.
Le changement de cap sur la modération et la bascule nette et franche de Mark Zuckerberg dans le camp Trump (mensonges et demi-vérités y compris) n’ont pas dû arranger les choses au sein des effectifs restants. Et ces nouveaux licenciements non plus ! Pour 2025, le dirigeant prévient que l’année sera « intense », avec des développements prévus dans l’IA, les lunettes connectées et « l’avenir des réseaux sociaux ».
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Source :
Bloomberg