TikTok doit affronter une nouvelle enq …

TikTok doit affronter une nouvelle enq ...



TikTok est ausculté de toute part. L’application de partage de vidéo préférée de la jeunesse devra répondre aux questions d’une trentaine de parlementaires. Et prouver de ses efforts pour protéger la santé mentale des plus jeunes utilisateurs.

L’Assemblée Nationale a approuvé jeudi dernier la création de cette commission. Cette proposition était portée par plusieurs députés et représentés par Laure Miller, membre du groupe Ensemble pour la République et députée de la Marne.

L’enquête parlementaire se donne un délai de six mois pour interroger des utilisateurs de l’application, des professionnels de la santé mentale et responsables de l’éditeur. Le but est d’évaluer les effets psychologiques de l’application et d’élaborer d’éventuelles solutions aux problèmes rencontrés.

Effets délétères

TikTok est accusée par plusieurs collectifs de parents d’avoir aggravé les troubles psychologiques de leurs enfants. Comment ? En les exposant à des contenus pouvant faire la promotion de l’automutilation et du suicide. Plusieurs recours en justice ont été intentés par des plaignants dans le courant de l’année 2024. Ils accusent TikTok de ne pas suffisamment modérer les contenus qui apparaissent dans le fil algorithmique principal de l’application.

En 2023, une précédente commission d’information s’était déjà penché sur l’application. Mais cette fois ci à travers une autre problématique. Il s’agissait de mesurer l’utilisation des données collectées et son rôle dans la propagation d’opérations d’influence.

Un risque fréquemment associé à l’application, au point que celle-ci avait été interdite lors des événements ayant secoué la Nouvelle Calédonie en 2024. Cette décision avait été largement contestée. Mais le juge des référés du conseil d’État n’avait pas jugé nécessaire d’empêcher l’interdiction. Le Conseil d’État se penche néanmoins sur le fond du dossier depuis vendredi dernier. 

TikTok en solde aux US

C’est une nouvelle épine dans le pied de l’application. Elle a déjà beaucoup à faire maintenir son existence sur le marché américain. Aux États Unis, l’arrivée au pouvoir de Donald Trump a permis de retarder l’interdiction de l’application. Elle avait été votée par la précédente majorité.

En contrepartie, l’administration Trump est parvenue à un accord avec la maison mère de TikTok, Bytedance, qui prévoit la cession de son activité américaine à un groupe local.

Selon les dernières déclarations du président américain, les négociations auraient été engagées avec au moins quatre groupes intéressés par la reprise. Et un accord serait « sur le point d’aboutir. »



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