Focus aujourd’hui sur une belle reconnaissance pour la France dans le domaine de l’intelligence artificielle et du calcul haute performance.
Le projet AI Factory France, c’est à dire la création d’une usine pour fabriquer de l’intelligence artificielle, a été sélectionné dans le cadre du programme européen EuroHPC.
Le programme EuroHPC vise à doter l’Union Européenne d’infrastructures de calcul ultra-puissantes, optimisées pour l’IA. Oui parce que le véritable moteur de l’intelligence artificielle, c’est une énorme puissance de calcul. Mais quand on ouvre la porte d’une usine d’IA, qu’est ce que l’on y trouve ?
Des partenaires
Premièrement, on y trouve des partenaires.
Et dans la liste de ces partenaires, on trouve des noms prestigieux comme l’INRIA, le CNRS, le CEA ou encore Station-F.
Leur rôle est de fédérer un écosystème IA décentralisé. Et ce en mettant à disposition des ressources de calcul, des données, de la formation et du financement.
Des ordinateurs énormes
Ensuite, et on trouve d’énormes ordinateurs, capables de faire du calcul haute performance.
Le supercalculateur Jean Zay, déjà en service depuis 2019, sera mobilisé. Mais aussi le futur super ordinateur Alice Recoque, qui portera le nom d’une célèbre informaticienne française.
Il doit entrer en production en 2026. Et il doit permettre à la France de franchir un cap décisif en termes de puissance de calcul.
Garantir une souveraineté européenne en IA
Enfin, l’ambition derrière ce projet est de garantir une souveraineté européenne en IA.
L’UE prévoit 13 usines d’IA réparties sur le continent, avec un investissement global de 1,5 milliard d’euros.
Ces infrastructures bénéficieront prioritairement à des secteurs stratégiques comme la santé, l’énergie, la défense ou encore l’aéronautique.
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