La mise à jour optionnelle KB5014668 déployée par Microsoft sur les PC Windows 11 est à l’origine du crash du menu Démarrer sur certaines machines.
Si vous venez de finaliser l’installation des dernières mises à jour de Windows 11, il est fort possible que le menu Démarrer ne réponde plus. La mise à jour BK5014668 déployée il y a quelques jours par la firme de Redmond est en effet à l’origine d’un vilain bug qui empêche le menu Démarrer de Windows 11 de fonctionner correctement. L’information a été confirmée par Microsoft dans un document technique publié sur son site.
« Après l’installation de la mise à jour KB5014668 ou de mises à jour ultérieures, nous avons reçu des rapports indiquant qu’un petit nombre d’appareils pourraient ne pas pouvoir ouvrir le menu Démarrer. Sur les appareils concernés, le fait de cliquer ou de sélectionner le bouton Démarrer, ou d’utiliser la touche Windows de votre clavier, peut n’avoir aucun effet.» indique la firme.
Microsoft a toutefois une solution pour régler ce problème. L’entreprise suggère aux entreprises comme aux particuliers de déployer un Known Issue Rollback (KIR), autrement dit à une récupération des problèmes connus. Cette fonctionnalité, dévoilée il y a un peu plus d’un an, permet de restaurer Windows dans un état fonctionnel lorsqu’un problème survient après l’application d’une mise à jour.
« Ce problème est résolu à l’aide de la restauration des problèmes connus (KIR). Veuillez noter qu’il peut s’écouler jusqu’à 24 heures avant que la résolution ne se propage automatiquement aux appareils grand public et aux appareils professionnels non gérés. Le redémarrage de votre appareil Windows peut aider la résolution à s’appliquer plus rapidement à votre appareil. » explique Microsoft dans la page de résolution du bug.
Si vous faites partie des malchanceux victimes de ce bug, vous devez télécharger et installer le fichier de restauration des problèmes connus mis en ligne par Microsoft, pour régler cette avarie. À noter que l’application de ce correctif peut mettre jusqu’à 24 heures pour être totalement déployée sur les machines concernées.
Source :
Microsoft