Donnez une seconde vie à votre PC sous Windows 10 avec cette dist …

Donnez une seconde vie à votre PC sous Windows 10 avec cette dist ...


Il est rare qu’une distribution Linux passe sous mon radar, mais FunOS a réussi cet exploit. Conçue pour redonner vie aux machines vieillissantes, cette distribution légère repose sur trois piliers : stabilité, performance et sécurité.

FunOS tire sa robustesse de sa base : Ubuntu LTS, l’une des versions les plus fiables et largement adoptées du monde Linux. Côté performance, elle mise sur un gestionnaire de fenêtres maison, sobrement baptisé « Joe », qui se distingue par sa légèreté et sa simplicité d’utilisation.

Enfin, en matière de sécurité, FunOS opte pour une approche minimaliste. Seuls les composants essentiels sont intégrés, accompagnés du dernier noyau HWE (Hardware Enablement), garantissant compatibilité matérielle et mises à jour sécurisées.

Avec seulement 250 Mo de RAM utilisés au repos et un installateur de 1,8 Go, FunOS affiche d’emblée sa volonté de rester léger. Curieux de voir ce que cette distribution avait dans le ventre, je l’ai lancée dans une machine virtuelle pour en explorer les fonctionnalités.

Si l’expérience ne m’a pas totalement convaincu, elle m’a néanmoins permis de mesurer le potentiel de FunOS. Cette distribution s’inscrit clairement dans la lignée des solutions Linux conçues pour redonner une seconde vie à du matériel ancien.

Mon expérience avec FunOS

L’installation de FunOS s’est révélée aussi simple que celle de n’importe quelle distribution Linux moderne. Grâce à sa légèreté le processus a été bouclé en moins de cinq minutes. En un rien de temps, j’étais prêt à me connecter et à découvrir l’environnement de bureau.

Dès l’ouverture de session, l’interface m’a offert ce que j’attendais d’un système léger : un bureau épuré, structuré de manière classique avec un panneau, un menu Démarrer et une barre d’état système. Pas de surprises pour les habitués des environnements comme Cinnamon, Mate ou Xfce — la prise en main est immédiate.

Mais FunOS ne cherche pas à éblouir. Ce n’est pas une promenade romantique en robe victorienne noire sous les accords de Vivaldi. C’est plutôt une marche rapide en baskets et café à la main.  En d’autres termes : c’est sobre, fonctionnel, sans fioritures — et c’est précisément ce qui fait sa force. L’interface est rapide, simple et volontairement basique.

Premiers pas : une surprise de taille

Comme à mon habitude après l’installation d’une distribution Linux, ma première exploration a consisté à ouvrir le menu du bureau pour passer en revue les applications préinstallées. Avec FunOS, une absence m’a immédiatement frappé : aucune interface graphique pour la gestion des paquets. Autrement dit, pas de boutique d’applications.

C’est un manque notable, surtout pour les néophytes qui souhaiteraient expérimenter Linux tout en gardant une machine sous Windows 10. Dans l’état actuel, FunOS exige l’utilisation du terminal, un frein pour ceux qui découvrent l’écosystème Linux, d’autant plus que la distribution n’inclut qu’un nombre très restreint de logiciels par défaut.

Pour contourner cette limite, j’ai ouvert un terminal et saisi les commandes suivantes :

  • sudo apt-get update
  • sudo apt-get install synaptic -y

Synaptic, bien qu’il ne soit pas mon gestionnaire préféré, reste un outil fiable, disponible sur la majorité des dépôts Debian/Ubuntu. Une fois installé, il suffit de cliquer sur le bouton du menu Démarrer, puis de sélectionner « Recharger le menu » pour faire apparaître l’entrée de Synaptic.

Rendez-vous ensuite dans Menu Démarrer > Paramètres > Synaptic, et vous voilà prêt à installer les applications de votre choix avec une interface graphique. Une manipulation simple pour les initiés, mais un effort supplémentaire pour les débutants.

© Jack Wallen/ZDNET

Le menu FunOS est basique mais efficace.

Si FunOS se présentait comme une distribution complète, l’absence d’interface graphique pour la gestion des paquets et le nombre limité d’applications préinstallées seraient de sérieuses lacunes. Mais en tant que distribution légère, elle assume pleinement son minimalisme.

FunOS ne brille pas non plus par sa flexibilité. Au contraire, c’est l’une des distributions les plus rigides. Toutefois, cela peut être un avantage : pour les novices, moins d’options signifie moins de risques de casser l’interface. Les utilisateurs en quête de personnalisation devraient plutôt se tourner vers KDE Plasma, Xfce, Enlightenment ou Budgie. Pour les autres, FunOS reste un choix simple et fiable, pensé pour aller à l’essentiel sans s’encombrer du superflu.

À qui s’adresse FunOS ?

La réponse est simple : à ceux qui possèdent un ancien PC sous Windows 10 en fin de vie. Plutôt que de l’envoyer à la décharge, installez FunOS et redonnez-lui une utilité pour encore cinq, voire dix ans.

FunOS ne cherche pas à séduire par son apparence ni à divertir. Mais ce qu’il n’offre pas — lourdeurs système, lenteurs, écrans bleus — est justement ce qui fait sa valeur. Il ne vous éblouira pas, mais il fera le travail, efficacement.



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