Au Danemark, ChatGPT va passer le brevet des collèges

Au Danemark, ChatGPT va passer le brevet des collèges


Les collégiens danois vont pouvoir utiliser ChatGPT et l’IA générative en général durant leur examen oral d’anglais. Une expérimentation qui vise à préparer les jeunes à la réalité du monde, selon le ministère de l’Éducation.

Au Danemark, les élèves pourront demander un coup de main aux bots IA lors du diplôme de fin de folkeskole, ce qui correspond plus ou moins au brevet des collèges. Cette expérimentation débutera en 2026 et se limite à l’oral d’anglais. Concrètement, les élèves disposeront d’une heure de préparation après avoir reçu leur sujet, avec la possibilité d’utiliser « tous les outils disponibles, y compris l’IA générative ». L’examen final restera un exposé oral devant un examinateur.

La France beaucoup plus restrictive

Le ministre de l’Éducation, Mattias Tesfaye, explique vouloir « trouver le bon équilibre » entre apprentissage numérique et maintien des standards pédagogiques. « Les élèves grandissant à la fois dans des mondes analogique et numérique, nous devons les préparer du mieux possible à la réalité qu’ils rencontreront après leur scolarité », justifie-t-il.

En revanche, l’épreuve écrite d’anglais imposera une partie manuscrite pour éviter la dépendance aux ordinateurs et limiter les risques de triche. C’est un changement important avec la pratique actuelle, où les copies étaient saisies sur un ordinateur connecté à internet. Depuis 2008, le Danemark autorise les élèves à utiliser les ressources du web durant les examens. La nouveauté est donc limitée et expérimentale : seuls les établissements volontaires pourront participer à ce projet-pilote.

La situation en France est très claire : pas d’IA pour les devoirs, sauf autorisation explicite de l’enseignant, et interdiction pendant les examens où c’est considéré comme une fraude. Le cadre d’usage publié en juin dernier par le ministère de l’Education nationale prévoit toutefois un usage encadré de l’IA, qui doit être considérée « au service de l’éducation », mais jamais comme un substitut à l’effort intellectuel ou à la relation humaine.

Plus facile à dire qu’à faire, c’est pourquoi le ministère a recommandé aux enseignants d’utiliser l’IA pour préparer leurs cours, corriger des copies ou pour des tâches administratives, en vérifiant les contenus produits. Eux et leurs élèves devront recevoir une formation obligatoire aux usages et limites de l’IA. Le cadre pose aussi une gradation par niveaux : sensibilisation aux bases, sans usage direct d’IA générative à l’école primaire ; usage encadré en classe au collège (à partir de la 4e) ; usage possible en autonomie, dans un cadre défini par l’enseignant au lycée.

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Source :

The Local



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