une nouvelle enquête vise cette fois la plateforme de streaming Kick

une nouvelle enquête vise cette fois la plateforme de streaming Kick


Le parquet de Paris annonce ce mardi 26 août ouvrir une nouvelle enquête visant cette fois Kick, une semaine après le décès de Jean Pormanove : la responsabilité de la plateforme australienne, qui a diffusé des contenus violents, pourrait être engagée. Cette procédure s’ajoute à l’enquête menée par le parquet de Nice pour éclaircir les circonstances du décès en direct du streamer.

Kick, la plateforme australienne dans la tourmente depuis la mort du streamer Jean Pormanove, fait l’objet d’une nouvelle enquête en France, ouverte cette fois par la procureure de Paris Laure Beccuau. Lundi 25 août, le parquet de Paris a décidé de lancer « une enquête préliminaire du chef de fourniture en bande organisée de plateforme en ligne illicite », apprend-on dans un communiqué publié ce mardi 26 août, et relayé sur son compte X.

Contrairement à l’enquête ouverte la semaine dernière par le parquet de Nice, qui vise à éclaircir les circonstances de la mort du streamer Jean Pormanove en plein direct, cette nouvelle procédure cible directement la plateforme australienne. L’objectif est de déterminer si Kick « fournissait en connaissance de cause des services illicites, notamment par la diffusion de vidéos d’atteinte volontaires à l’intégrité de la personne », précise le parquet de Paris.

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La ministre du Numérique indique qu’elle va aussi attaquer Kick pour manquement

La procureure va aussi se pencher sur l’obligation de signalement « aux autorités des risques d’atteintes à la vie ou à la sécurité des personnes », prévue par le DSA, le règlement européen sur les services numériques, ajoute la procureure dans son communiqué. L’enquête est confiée à l’office anti-cybercriminalité (l’OFAC).

En parallèle, Clara Chappaz, la ministre déléguée à l’IA et au Numérique, a, de son côté, indiqué qu’elle allait attaquer en justice la plateforme australienne pour « manquement » à la loi sur la confiance numérique de 2004, rapporte l’AFP. « Kick n’a pas fait tout ce qui était possible pour pouvoir mettre fin à la diffusion de contenu qui était dangereux », a t-elle déclaré à nos confrères, ce mardi 26 août, après une réunion de « l’ensemble des administrations et autorités concernées, suite au décès de Raphaël Graven ».

Le streamer, de son vrai nom Raphaël Graven, est mort en direct dans la nuit de dimanche 17 août au lundi 18 août près de Nice : l’ancien militaire de 46 ans servait depuis des années de souffre-douleur à deux autres streamers, Safine (Safine Hamadi) et Narutovie (Owen Cenazandotti), dans des directs diffusés sur la plateforme de streaming australienne.

Une enquête avait été ouverte pour « recherche des causes de la mort » par le parquet de Nice, après une première enquête lancée en décembre dernier suite à la publication d’une enquête de Mediapart, qui révélait les sévices infligés à Jean Pormanove et d’autres streamers sur Kick. L’autopsie a révélé que la mort n’était « pas en lien avec l’intervention d’un tiers ».

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