que vaut la moins chère des versions ?

que vaut la moins chère des versions ?


Il coûte 69 200 euros, là où sa version la plus luxueuse en demande 84 000 euros. Le nouveau California T7, sorti à l’automne 2024, possède quatre déclinaisons : Beach Camper, Coast, Beach Style et Ocean. Toutes ont leur particularité, mais on en retiendra deux qui se distinguent par leur prix et leur configuration : le Beach Camper – qui figure comme la proposition la moins chère – et l’Ocean, avec une cuisine intégrée à bord. Après avoir essayé cette dernière en novembre 2024, nous avons embarqué dans celle qui sera la plus populaire. L’occasion de tester le van en conditions réelles – plus longtemps qu’une nuit – et pas seulement dans un camping.

Notre parcours nous a donc entraîné de Paris à La Rochelle, avant de traverser la France dans sa largeur et se diriger vers les Alpes, le Cormet de Roselend dans le massif du Beaufortain, puis la vallée de Chamonix. L’objectif : faire du nouveau California T7 Beach Camper notre compagnon de route et notre maison mobile à l’approche d’un rendez-vous sportif important pendant la semaine de l’UTMB. Pas question donc de passer de mauvaises nuits : nous devrons arriver en forme le jour de la course. En plus de son confort et de son prix, ou en attendra beaucoup de ce California T7 Beach Camper, qui possède bien plus de concurrents sur le marché.

Après l’Ocean, il est temps de prendre en main le California T7 en version Beach Camper. Comparé au modèle haut de gamme, il propose une disposition à bord bien différente. © 01net.com

Un Beach Camper plus spacieux que l’Ocean : la version du California T7 à choisir ?

Cinq places et un grand lit

En plus de coûter moins cher, le California T7 Beach Camper n’intègre pas de cuisine à bord. L’intérêt ? Ce mobilier en moins dans l’habitacle permet d’ajouter un siège supplémentaire aux places arrière, pour un total de cinq places. Un vrai avantage, qui prend encore plus de sens la nuit, puisque le matelas du bas permet enfin d’accueillir deux personnes, avec une largeur de 1,33 m, contre 1,06 m sur les versions haut de gamme. La cuisine à bord des California T7 Ocean et Coast a beau être un vrai plus, on privilégiera de quoi emporter toute une famille, et on préfèrera donc le Beach Camper sur ce point.

Car à bord, le matelas du haut, celui qui se trouve en relevant le pavillon, mesure 1,14 m de large. De quoi accueillir deux personnes, mais clairement pas plus. D’ailleurs, deux adultes pourront s’y installer, mais devront accepter d’être assez proches. Choisir d’installer deux personnes sur le lit du bas plutôt que le lit du haut est un meilleur choix, d’où le fait de privilégier ce Beach Camper. Si l’ancien California T6.1 proposait 6 cm de plus en largeur sur ce lit du haut, les Renault Trafic et Ford Transit ne font pas mieux, avec un matelas large de respectivement 1,24 m et 1,25 m. Le Classe V Marco Polo de Mercedes ne propose pas cinq sièges et de grand matelas.

Pas de cuisine intérieure mais une kitchinette

Le Beach Camper n’a pas de cuisine à bord mais il est bien possible de se faire à manger. La seule condition : rester à à l’extérieur. En effet, Volkswagen ne tire pas totalement un trait sur une kitchinette sur cette déclinaison du California T7. Une petite kitchenette se trouve au niveau du coffre. Deux tiroirs permettent d’accéder à un réchaud à gaz, et ouvrir un compartiment pour des ustensiles et pour les courses. L’équipement est plus restreint, peut-être, mais notons que les versions Ocean et Coast avec leur cuisine à bord ne possèdent qu’une seule plaque pour la gazinière, comme sur le Beach Camper !

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Kitchenette
Le compartiment pour ranger des produits et les ustenciles. La gazinière se trouve juste au-dessus, dans un autre tiroir. Il n’y a qu’une seule plaque, mais les versions Ocean et Coast n’ont qu’une seule plaque égalment, malgré leur cusisine intégrée à bord. © 01net.com

L’immense hayon permettra de se protéger de la pluie ou de s’éclairer grâce aux deux lumières présentes dessus (les plus puissantes à bord du California T7). Sur le côté gauche du compartiment cuisine, on trouvera une prise secteur qui permettra de brancher une glacière réfrégirée (qui n’est pas incluse).

Toujours sous le matelas, mais sur le côté droit, on trouve le rangement de la table intégrée, très simple à sortir. Ses pieds ne sont pas les plus pratiques à déployer ou à plier tout seul, mais le coup de main est rapide à prendre. Pour s’assoir, deux chaises sont disponibles dans le California T7 et se trouvent dans le hayon. Leur accès est aussi pratique même si les plus petits ne pourront pas les sortir ou les ranger facilement. Désormais, plus aucun accessoire n’est accessible depuis les portes coulissantes, où se trouvait précédemment la table sur le T6.1.

Un van Volkswagen à 10 000 euros moins cher, vraiment ?

Les autres équipements de série

Quels sont les autres équipements de série proposés sur le California T7 Beach Camper qui permettront de ne pas payer plus cher que le prix de lancement ? On note la boîte automatique DSG à 7 rapports, reliée au moteur diesel de 150 ch, les fenêtres coulissantes sur les portes arrières (pour les ouvrir sans nécessiter de mettre le contact), les sièges bi-ton (en tissus), Apple Car Play et Android Auto, la prise 230V près de la kitchenette, les projecteurs à LED avec feux de jours à LED, le rétroviseur intérieur jour/nuit automatique et le kit d’obscurcissement pour les fenêtres.

Toit relevable électrohydraulique et auvent optionnels

Malgré son prix plus compétitif, l’exemplaire de California T7 que nous avons testé embarquait plusieurs options à rajouter au prix initial. Nous vous les listons ici avec leurs avantages et leurs inconvénients.

Tout d’abord, notre California T7 Beach Camper embarquait un toit relevable électrohydraulique, indisponible de série. Plutôt que d’utiliser les mains, un simple bouton sur le côté droit de l’écran central nous permettait d’ouvrir ou de replier le dispositif permettant d’accéder au toit du haut. Sur le Beach Camper, il s’agit d’une option, à 1 904 euros, pour une manipulation automatique qui ne prendra que quelques secondes. Sinon, la finition dispose d’un toit relevable avec ouverture manuelle.

D’un côté comme de l’autre du nouveau California T7, Volkswagen propose des rails pour installer un auvent. Il n’est plus nécessaire de déterminer au moment de l’achat quel côté nous souhaitons pouvoir l’équiper : les rails sont présents d’office des deux côtés. Si l’installation est de série, il faudra tout de même payer pour avoir le auvent sur California T7 Beach Camper (779 euros). Le système est plutôt pratique : il peut être déplié seul, même s’il faudra quatre bras pour le replier. Prudence avec le système d’ouverture qui permet de récupérer la manivelle : sans le refermer et si celui-ci se casse, Volkwagen n’a pas prévu de réparation de la pièce et il faudra changer tout le store…

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Chauffage Stationnaire Ecran
L’écran à l’arrière est bien présent sur le Beach Camper et permet de gérer l’éclairage ambiant, le chauffage stationnaire, et avoir un coup d’œil sur l’autonomie restante. © 01net.com

Chauffage stationnaire : plusieurs choix possibles

La nuit, notre exemplaire d’essai proposait un chauffage stationnaire rudimentaire sous le plancher, que l’on activera ou planifiera à des heures précises pendant via le petit écran de commande (de série) au niveau des places arrière (pour gérer le mode camping, les lumières, la batterie, etc…). Ce chauffage est une autre option, que l’on trouve utile uniquement lorsque les températures descendent sous les 10 degrés la nuit. Le système est discret et les clients peuvent le choisir en plusieurs versions, plus ou moins efficace. Les deux premières options, à 1 300 ou 1 571 euros, fonctionnent au carburant. La troisième est plus chère, à 2 675 euros.

Pour une meilleure isolation et une plus grande insonorisation, Volkswagen propose aussi une option pour le pare-brise, à 221 euros. Elle fait partie des quelques accessoires disponibles en plus, à l’instar du hayon électrique, non disponible sur notre exemplaire d’essai (la fermeture est particulièrement difficile du fait de la résistance des vérins). Petit accessoire intéressant, la présence de la fermeture électrique des portes (et du hayon), pour éviter de claquer les portes en pleine nuit et rester discret. Une option beaucoup moins chère (192 euros) que les portes coulissantes électriques (1 133 euros).

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Conduite
Plusieurs options se cachent sur notre California T7 Beach Camper. Sur cette photo, on notera la présence du auvent. © 01net.com

Les options pour la conduite

Nous l’avons vu, côté conduite, le California T7 Beach Camper est déjà bien équipé, avec la compatibilité Android Auto et Apple Car Play, mais aussi la présence du « Digital Cockpit Pro » sur l’écran derrière le volant. Si la navigation « Discover Pro » avec streaming et Internet fait partie d’une option à 992 euros, le pack Travel Assist avec l’aide au maintien dans la voie Lane Assist et Emergency Assist coûte 371 euros. Notre modèle d’essai ne disposait pas de régulateur adaptatif (simple régulateur) et le maintien dans la voie de Drive Assist, que nous testions sur la finition Ocean l’année dernière (technologie très réussie).

Essai Volkswagen California T7 Van Ecran Instrumentation
L’affichage digital présent derrière le volant. © 01net.com

Pour les manœuvres, la caméra de recul est disponible à condition de payer 492 euros (très utile pour se garer avec un tel gabarit et autant d’angles morts). Une autre option plus chère, à 842 euros, permet une vision tout autour du véhicule, y compris à l’avant et sur les côtés. Nous ne l’avions pas et la seule présence des radars étaient largement suffisante). Nous allons revenir plus en détail sur la conduite de ce California T7 Beach Camper plus bas dans cet article, car il y a des choses à dire malgré le confort et la simplicité globale de son fonctionnement.

Ce qu’on a aimé sur le California T7 Beach Camper

Une plateforme plus polyvalente

Au moment de nous confirmer la réservation pour l’essai, Volkswagen s’excusait, par mail, de ne pas pouvoir nous proposer une configuration avec un coloris bi-ton. Comme pour notre essai du California T7 Ocean, nous aurons droit à un California T7 Beach Camper peint entièrement en noir. Un mal pour un bien. Pourquoi ? Car en partant plusieurs jours sur les routes avec des affaires personnelles importantes, on préfèrera la jouer discrète pour se sentir plus en sécurité. Une fois garé sur un parking, il se fondera plus facilement dans le décors, et ne criera pas sur tous les toits que des gens se trouvent à bord et comptent certainement y passer la nuit.

Discret, le California T7 ne l’est pas uniquement par le coloris de notre modèle d’essai. Le van l’est aussi par son style. Dans cette nouvelle génération au design revu, il fait plutôt penser à un véhicule familial plutôt qu’un van : une rupture que l’on explique par l’arrivée de la plateforme MQB du Multivan, en remplacement de celle du Transporter sur lequel est basé le T6 (27 cm plus court). Sans le toit relevable déployé, difficile de se dire, une fois encore, que des gens se trouvent à l’intérieur pour dormir. Un vrai plus.

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Toit Relevable
Le California T7 Beach Camper est particulièrement discret avec ce coloris et cette nouvelle carrosserie grâce à la plateforme MLB. Idéal pour passer partout. © 01net.com

En plus de proposer deux portes coulissantes pour toutes les configurations, cette plateforme améliore la conduite. Après 1800 km, c’est confirmé : le California T7 est facile à conduire, et plus confortable, avec un meilleur travail au niveau de la suspension, et un roulis assez maîtrisé compte tenu du gabarit. Pour garder son aspect polyvalent et se faufiler partout, le van conserve une hauteur de 1,99 m, pour ne pas devoir rebrousser chemin face aux accès interdits aux véhicules de plus de 2 m, comme certains parkings.

Comme pour les autres finitions, le moteur de base est le diesel de 150 ch, relié à la boîte automatique DSG de Volkswagen, à 7 rapports. Même s’il privilégie le couple, il n’a jamais manqué de puissance, même en montagne. En cote, il faudra monter dans les tours, mais la boîte auto arrive à surmonter la difficulté. Au final, les consommations sont plutôt maîtrisées et varieront entre 5,8 et 7 l/100 km avec ce moteur diesel sur le California T7 en finition Beach Camper. Grâce au réservoir de 70 litres, cela équivaut à couvrir des distances entre 700 et 1200 kilomètres.

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Peu importe la durée de l’arrêt, il est possible de sortir facilement les deux chaises et la table du California T7 Beach Camper. © 01net.com

De quoi passer de bonnes nuits, rapidement

Sur les deux semaines à dormir dans le nouveau California T7 Beach Camper, nous avons apprécié la rapidité d’installation de l’habitacle en configuration nuit. Un changement de disposition que l’on doit déjà à l’ouverture électro-hydraulique qui permet d’ouvrir (mais aussi de fermer) le toit relevable et son soufflet sans accroc. En bas, l’installation est un peu plus lente, puisqu’il faut mettre les sièges arrière en position totalement horizontale, en prenant soin d’enlever les appuis-tête, mais le matelas viendra ensuite recouvrir l’ensemble de l’espace.

Un détail qui n’en est pas un au quotidien : on apprécie le kit d’occultants et son système magnétique, qui permet, pour les fenêtres à l’avant, d’être installés rapidement et sans ventouse. L’occultant pour le pare-brise est le plus long à installer du fait de ses trois tiges, mais il n’en est aucunement problématique. Quant aux vitres arrière et à la lunette du hayon, il s’agit de stores. À l’avant, un équipement permet aussi de coincer un système d’aération entre la vitre et le montant de la porte, pour avoir de l’air sans donner un accès à l’habitacle depuis l’extérieur.

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Van
Une vue du matelas du bas une fois installé, avec l’accès au coffre à l’arrière et les rangements de la kitchenette. © 01net.com

La nuit, le système d’éclairage à bord du California T7 Beach Camper sera largement suffisant et ne nécessitera pas d’emporter une lampe d’appoint, sauf pour le lit du haut. Les lumières pourront être gérées depuis l’écran situé au niveau des sièges arrière, ou via les interrupteurs. Certains sont physiques (comme pour le lit du haut ou pour les deux bandeaux lumineux profitant à la fois au lit du haut et du bas) et les autres sont tactiles. Grâce à l’écran, on pourra allumer la lumière du coffre, la plus puissante, pour offrir le maximum de lumière à bord.

Pour finir, l’accès rapide aux chaises et à la table permettra de manger confortablement, même pour un arrêt express sur un parking. La petite kitchenette avec son espace de stockage pour les aliments sera largement suffisante pour partir sur un weekend ou en s’arrêtant faire quelques courses régulièrement. Installée à l’arrière, elle a aussi le mérite d’être plus accessible. En cas de mauvais temps, il faudra tout de même sortir pour y accéder, mais il reste tout à fait possible de manger dedans. Le siège central pourra être plié pour faire office de petit support pour y poser les plats et les verres.

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Sieges Avant Rotation
Les deux sièges avant peuvent pivoter à 180 degrés pour transformer l’habitacle en lieu de vie. Cependant, l’espace sera moins agréable qu’avec la cuisine à bord intégrée, qui permet aussi d’ajouter une table à manger. © 01net.com

Les sièges avant pivoteront sur eux-mêmes à 180 degrés, pour offrir quatre places face à face. Pour les plus sceptiques quant au confort, notons qu’on peut se tenir debout à bord du California T7 Beach Camper grâce au toit relevable et au lit qui pourra lui aussi être remonté. Ainsi, même des adultes de plus d’1m80 pourront se tenir debout et lever leurs bras. Pour le reste, il ne sera pas question de se sentir comme à la maison (on restera en chaussures ou en scandales), mais il n’est clairement pas désagréable de laisser passer quelques heures d’une journée pluvieuse à bord du van, pour lire ou écouter un podcast.

Ce qui nous a déçu sur le California T7 Beach Camper

À bord, batterie, rangements et accessibilité discutables

L’un des premiers soucis que l’on constate sur le van California T7 Beach Camper concerne la gestion de sa batterie. Ou plutôt de ses batteries. Malgré l’importante autonomie proposée sur la batterie secondaire, permettant d’allumer les lumières ou de recharger son téléphone, la batterie pour le contact du moteur et les instruments de conduite est trop légère. Après quelques secondes le contact allumé, le voyant de batterie faible s’active. Souvent nous avons dû allumer le contact pour recharger notre téléphone, sans quoi la batterie secondaire ne prenait pas le relais.

Certains pourront aussi reprocher à Volkswagen de ne pas proposer un système de panneaux photovoltaïques pour augmenter l’autonomie de la batterie secondaire sans devoir démarrer la voiture.

Malgré l’espace supplémentaire pour le matelas du bas, sans la cuisine, on reprochera le même problème au Beach Camper qu’à la version Ocean, à savoir le manque de rangements. On aimerait pouvoir ranger des affaires, notamment des vêtements, dans un compartiment, plutôt que de les garder dans notre valise. Même chose pour les objets de valeur ou de grande taille. Plusieurs petits rangements sont disponibles, notamment sous les sièges à l’arrière ainsi que sur le dessus de la planche de bord, mais ils restent très limités en termes de taille et d’accessibilité.

Il y a bien cinq places à bord du California T7 Beach Camper, mais il sera clairement question de partir à quatre en voyage. Pour une question de matelas bien sûr mais aussi pour une question d’accessibilité. Contrairement aux deux sièges principaux de la deuxième rangée, celui du milieu doit d’abord être soulevé et retourné (ce qui demande d’être solide des bras et du dos) avant d’être entièrement avancé, au moment de l’installation du matelas. Il n’est pas possible de l’allonger comme les deux autres sièges (démonstration en vidéo ci-dessous). À la longue, on préfèrera donc garder le siège central entièrement retourné et prêt à être placé en position adéquate pour que le matelas puisse être installé rapidement.

Les soucis d’accessibilité ne s’arrêtent pas là. On en compte deux autres. Le premier avec l’accès un peu délicat pour monter dans le lit du haut sans se faire aider. Il faudra s’appuyer sur le siège, puis sur le dossier du siège, pour grimper dans la petite galerie, même chose pour en sortir. Enfin, le hayon du coffre est très lourd, et le refermer demandera d’utiliser ses deux mains, voire de demander de l’aide pour les enfants. On recommande vraiment de cocher l’option pour le système d’ouverture et de fermeture électrique.

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Volant Habitacle
La planche de bord du nouveau Volkswagen California T7 Beach Camper. © 01net.com

À conduire, des pédales bien trop hautes

Ce qui nous a certainement le plus posé de problème lors de cet essai n’englobe pas uniquement la configuration Beach Camper. Il s’agit de la position des pédales, et notamment de la pédale de frein. Beaucoup trop haute, elle nécessite de relever le pied et de rester dans cette flexion permanente, sans possibilité de se reposer. Nous avons tenté de faire autrement en relevant toute la jambe pour nous soulager la cheville, mais l’alternative n’est pas viable à la longue.

Le souci n’est pas anodin, car après plusieurs jours sur les routes, le verdict tombe : inflammation du tibial antérieur, et passage chez le physiothérapeute. Recommandation : ne pas prendre le volant pendant plusieurs jours… Un comble quand on se prépare justement à faire une épreuve de course à pied et que le California T7 Beach Camper était censé être notre fidèle compagnon. Quelques jours après, en reprenant la route sans la douleur, nous étions bien heureux de pouvoir activer le régulateur dès que l’occasion se présentait, pour ne pas devoir reprendre cette position inconfortable.

Essai Volkswagen California T7 Beach Camper Van Design
Alors, verdict sur le nouveau Volkswagen California T7 Beach Camper ? © 01net.com

Verdict : notre avis sur le Volkswagen California T7 Beach Camper et ses économies

Avec plus de 10 000 euros d’écart face au California T7 Ocean, le Beach Camper semble sur le papier l’affaire à saisir. Et il faut reconnaître que Volkswagen a trouvé un équilibre séduisant : un espace plus généreux, un vrai couchage pour deux en bas, cinq places assises et une kitchenette astucieusement logée dans le coffre. Le Beach Camper profite toujours des qualités que l’on retrouve sur toute la gamme, à savoir un gain de confort grâce à la plateforme MQB, une consommation assez maîtrisée, et une bonne polyvalence.

Cependant, il faudra bien étudier la question et simuler plusieurs options. Car la finition Beach Camper du California T7 nécessite de payer quelques équipements supplémentaires indispensables à notre goût. De plus, il faudra faire des concessions, notamment sur l’accessibilité médiocre de l’installation du lit à cause du siège central, de l’accès au lit du haut, ou du hayon manuel très lourd. La gestion perfectible de la batterie et la position des pédales pourront aussi être des problèmes à la longue. Si votre usage se rapproche plus de celui d’un camping-car que d’un van avec des arrêts rapides pour dormir, les versions Coast et Ocean restent intéressantes avec leur lieu de vie mieux équipé à bord.

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Volkswagen California T7 Beach Camper

69 200 €

Les plus

  • Une plateforme plus polyvalente, confortable et discrète
  • 10 000 euros de moins, une place en plus
  • Rangement de la table et des chaises astucieux
  • Consommation maîtrisée
  • Meilleur choix pour les familles

Les moins

  • Gestion de la batterie
  • Pédale de frein bien trop haute
  • Manque de rangements
  • Accessibilité du toit relevable, et fermeture du coffre
  • Installation du lit du bas à cause du siège central à retourner



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