Google a deux semaines pour ouvrir le Play Store à la concurrence

Google a deux semaines pour ouvrir le Play Store à la concurrence


Contraint et forcé, le Play Store pourrait bien être obligé de faire sa révolution dans deux semaines. Après sa défaite en rase campagne dans le procès intenté par Epic, Google a demandé un sursis auprès de la Cour suprême américaine… en vain. À partir du 22 octobre, les utilisateurs américains d’Android pourraient bien voir la boutique changer de visage : Google devra ouvrir l’ouvrir à la concurrence, autoriser les paiements alternatifs et lever plusieurs restrictions imposées aux développeurs.

Quand ça veut pas… En décembre 2023, puis en août 2025, la justice américaine a ordonné à Googled’ouvrir le Play Store à la concurrence suite à une plainte d’Epic. L’entreprise est toujours parvenue à repousser l’échéance en déposant des appels, mais la source commence à se tarir. Le moteur de recherche a ainsi perdu de nouveau son pari auprès de la Cour suprême, auprès de laquelle il avait demandé un sursis partiel avant l’instruction du dossier sur le fond.

La forteresse Play Store va céder

Par conséquent, l’injonction permanente des précédentes juridictions redémarre, ce qui signifie que Google a deux semaines — jusqu’au 22 octobre — pour faire les changements réclamés pendant les procès. Cela veut concrètement dire que les développeurs pourront utiliser n’importe quel système de paiement intégré, pas uniquement celui du Play Store et sa fameuse commission.

Ces mêmes développeurs gagneront la possibilité d’informer leurs utilisateurs des autres moyens de paiement disponibles, par exemple sur des boutiques en ligne. Ils pourront aussi proposer des liens pour télécharger leurs apps en dehors du Play Store et fixer les prix de leurs applications en toute liberté. Google se voit également interdire de verser de l’argent ou d’offrir des avantages aux constructeurs de smartphones, opérateurs ou développeurs en échange d’une exclusivité dans la boutique ou une préinstallation.

Enfin, le géant du web a obligation de mettre en place à terme un système qui autorise les boutiques alternatives à s’installer depuis le Play Store, ce qui est probablement l’humiliation ultime. Attention, tout cela ne concerne que les États-Unis, bien qu’en Europe le règlement sur les marchés numériques contient des dispositions similaires.

Même si la Cour suprême doit encore se prononcer sur le fond — un appel est prévu le 27 octobre —, Google n’a désormais plus vraiment d’autre possibilité d’éviter l’injonction. Un porte-parole du groupe a ainsi indiqué à The Verge que Google allait se plier aux demandes de la justice, tout en affirmant qu’elles allaient « mettre en danger la capacité des utilisateurs à télécharger des applications en toute sécurité ». Un argument de la sécurité seriné à l’envi (et en vain) par Google et par Apple pour éviter de se confronter à la concurrence.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Opera One – Navigateur web boosté à l’IA

Par : Opera

Source :

The Verge



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.