Ce n’est plus de la science-fiction, la voiture volante sort de l’usine de ce constructeur chinois

Ce n'est plus de la science-fiction, la voiture volante sort de l'usine de ce constructeur chinois


XPeng transforme la science-fiction en réalité. La production de sa voiture volante modulaire est lancée, le carnet de commandes explose à 7 000 unités.

Nourrie par les récits de science-fiction, la voiture volante est longtemps restée au stade de lointain projet futuriste. Depuis quelques années, elle est présentée comme une solution pratique pour faciliter le trafic et éviter les embouteillages. Le constructeur chinois XPeng, connue pour ses voitures électriques et ses robots, a bien l’intention de s’engouffrer dans la brèche. À l’occasion de son XPeng AI Day 2025, il a fait basculer ce fantasme dans la réalité commerciale.

Sa filiale Aridge, anciennement connue sous le nom d’AeroHT, n’a pas juste monté des images. Elle a présenté un carnet de commandes ferme et une date de production. Avec 7 000 précommandes, le concept s’impose désormais comme un produit bien réel.

Pour prouver que ce n’est pas du vent, l’entreprise a confirmé au même moment le lancement de la toute première ligne de production en série au monde pour ce type d’engin. L’usine de Guangzhou (Canton) a sorti son premier « Land Carrier » des chaînes. Si ce premier modèle servira aux vols d’essai, le message est clair : la production de masse est enclenchée.

© Aridge

Deux produits, deux stratégies de vol

Pour conquérir le ciel, XPeng n’a pas mis tous ses œufs dans le même panier. L’entreprise a dévoilé deux approches très différentes.

Le « Porte-aéronefs terrestre » : la star aux 7 000 commandes

C’est lui, la star aux 7 000 précommandes (dont 600 dans les Émirats arabes unis). Le « porte-aéronefs terrestre » (ou Land Aircraft Carrier) est un véhicule modulaire, comprenez par là un van/SUV électrique à trois essieux et six roues motrices ; capable de rouler en tout-terrain. Il transporte un aéronef eVTOL (un « drone » personnel) détachable.

L’idée est simple : vous conduisez sur la route (avec un permis classique), et une fois arrivé à une zone dégagée, le module aérien se sépare pour effectuer le « dernier kilomètre » par les airs. C’est la solution imaginée par XPeng pour éviter les embouteillages de fin de parcours.

Le véhicule terrestre mesure envriron 5,5 mètres de long pour 2 mètres de large et 2 mètres de haut. Il se gare sur des places de parking standard. Quant au module aérien, c’est un biplace 100 % électrique, avec fuselage en fibre de carbone, six rotors, un cockpit panoramique à 270° et un mode de pilotage manuel (via un seul stick) ou autonome.

L’A868 : le « taxi » longue portée

C’est l’autre pari de la marque, officialisé lors du AI Day 2025. L’A868 est un aéronef à décollage et atterrissage vertical (eVTOL) plus « classique » dans son concept, mais prometteur au niveau de ses caractéristiques. XPeng évoque une configuration « tiltrotor » (rotors basculants) et une motorisation hybride-électrique, avec une autonomie de plus de 5 000 km. Capable d’accueillir six passagers, l’enfin réalise des pointes de vitesses à plus de 360 km/h.

Celui-ci n’est pas conçu pour se garer dans votre rue. Il est pensé pour des trajets régionaux plus longs, un peu comme un héliport. L’A868 vient d’entrer dans sa phase critique de vérification en vol.

Objectif 2026 : l’usine tourne déjà

Le plus ambitieux reste le calendrier et l’objectif de livraisons de masse est maintenu pour 2026. Pour y parvenir, XPeng se donne les moyens avec une usine qui s’étend sur 120 000 m².

À plein régime, elle sera capable de produire 10 000 unités par an à plein régime (5 000 en capacité initiale), soit un aéronef toutes les 30 minutes. La marque ne veut pas en faire un produit pour millionnaires et annonce un partenariat avec le gouvernement de Dunhuang pour lancer, dès 2026, le premier itinéraire touristique en « auto-pilotage » de basse altitude. Si voiture volante devient peu à peu une réalité, il est peu probable que nous voyions ce type d’engins atterrir dans non contrées. Pour des raisons de réglementation, forcément.

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