L’entreprise américaine, qui a développé le chatbot Claude, veut se développer en Europe : après la Suisse, l’Irlande et le Royaume-Uni, la société californienne va s’implanter en France et en Allemagne.
Près d’un an après OpenAI, Anthropic va ouvrir des bureaux à Paris, mais aussi à Munich en Allemagne. Ce vendredi 7 novembre, la société américaine, à l’origine du concurrent de ChatGPT Claude, annonce « une expansion majeure de ses activités européennes », en s’implantant dans la capitale française.
Anthropic « propose une version entièrement localisée de Claude en français, garantissant ainsi que Claude comprend les nuances culturelles, les exigences réglementaires et les styles de communication français », rappelle l’entreprise. Mais contrairement à ses concurrentes OpenAI (ChatGPT) et Google (Gemini), la start-up basée à San Francisco s’adresse surtout aux professionnels.
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L’Oréal, Sanofi, Doctolib… ont déjà opté pour Claude, selon Anthropic
Et selon cette dernière, des sociétés françaises ont déjà fait le choix son agent conversationnel, à l’image de « l’Oréal et de Sanofi (qui) choisissent les produits et services d’Anthropic pour leurs opérations critiques ». De « nombreuses start-ups et entreprises technologiques françaises parmi les plus innovantes, telles que Dust, Pigment, Qonto et Doctolib » ont aussi opté pour Claude, écrit-elle dans un communiqué publié ce vendredi.
La société, créée en 2021, et soutenue par Amazon et Google, a déjà ouvert des bureaux à Londres, Dublin et Zurich. Avec Paris et Munich, Anthropic sera implantée dans cinq pays européens. La région Europe « est devenue celle qui connaît la croissance la plus rapide, avec un chiffre d’affaires annuel qui a été multiplié par plus de 9 au cours de l’année écoulée. Le nombre de grands comptes professionnels dans cette région (clients représentant chacun plus de 100 000 dollars de chiffre d’affaires) a également été multiplié par plus de 10 au cours de l’année écoulée », déclare-t-elle.
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L’entreprise aux 300 000 clients professionnels revendiqués est valorisée 183 milliards de dollars, soit 159 milliards d’euros, après une levée de fonds de 13 milliards de dollars. Elle fait face, comme ses concurrentes, à des actions en justice initiées par des ayants droit et des auteurs qui estiment que leurs œuvres ont été « pillées » sans autorisation, pour entraîner son IA.
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