Et un de plus ! Les départs continuent chez Tesla alors que les défis techniques se multiplient. Le constructeur californien peut-il continuer à recruter ses meilleurs profils dans ses propres équipes ?
Modèle de réussite interne chez Tesla, Siddhant Awasthi, le responsable du programme technique du Cybertruck, a annoncé son départ de l’entreprise sur X (ex-Twitter). Employé par le constructeur californien dès sa sortie d’école il y a huit ans, le brillant ingénieur a gravi les échelons très rapidement jusqu’à prendre la direction du programme de la plateforme 48 volt du Cybertruck il y a 3 ans.
Surtout, Awasthi symbolisait comme personne la politique de promotion interne privilégiée par Tesla depuis cinq ans maintenant. En effet, le constructeur, propriété d’Elon Musk, est l’une des rares entreprises de la Silicon Valley à ne pas réaliser de recrutements notables auprès de ses concurrents. Tesla privilégie systématiquement le choix d’employés travaillant déjà dans l’entreprise pour ses postes clés.
8 ans et plusieurs missions chez Tesla
Le parcours de Siddhant Awasthi est assez significatif de ce point de vue. Le jeune ingénieur a intégré Tesla avec le programme scolaire de développement d’Hyperloop en 2018. En seulement deux ans, il devient ingénieur en chef avant de passer sur des missions spécifiques : le lancement de la Gigafactory de Shanghai, la production de la Model 3, l’architecture sans fil de la marque et le Cybertruck pour finir.
Le départ de Siddhant Awasthi ne doit pas forcément être lié au fiasco du Cybertruck. Certes, le pick-up de Tesla est un échec commercial majeur, mais d’autres événements chez le constructeur pourraient également être à l’origine de cette décision.
En effet, l’an dernier Tesla a complètement revu l’organisation des programmes de développement autour de ses véhicules (Awasthi avait d’ailleurs récupéré des responsabilités sur la Model 3 à cette occasion). Cette réorganisation avait été accélérée pour faire face à une vague de départs chez le constructeur. Celui du responsable du Cybertruck n’est donc que le dernier d’une longue liste.
Les limites de la méthode Tesla ?
Ce nouveau départ est un coup dur pour le constructeur qui en plus de ne pas recruter des talents reconnus, par choix, doit désormais composer avec le départ de ses éléments les plus brillants. Or, après l’échec du Cybertruck, en plein développement du programme Robotaxi et alors qu’un Roadster et une Model 2 sont attendus de pied ferme, les défis techniques à relever sont encore nombreux.
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Source :
Electrek