Il y avait tout lieu de douter du succès commercial de la gamme ROG Xbox Ally lancée en octobre dernier par Asus et Microsoft : prix élevés, logiciel perfectible… Et pourtant, il semble bien que ces consoles portables aient rencontré un certain intérêt de la part de joueurs curieux.
Plutôt que de lancer soi-même une console portable Xbox, Microsoft a décidé de travailler avec Asuspour adapter Windows et l’app Xbox à ce nouveau design. Cela a donné les ROG Xbox Ally, des consoles pas inintéressantes sur le plan matériel, qui ont encore beaucoup à prouver du côté de l’optimisation logicielle. L’autre problématique, c’est celle du prix : à 599 € ou 899 € (en fonction du modèle), on y réfléchit à deux fois avant de dégainer la carte bleue.
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Malgré ces défauts de jeunesse, Asus semble très heureux des premiers résultats. Durant la présentation des résultats financiers, le constructeur a annoncé que la demande pour les ROG Xbox Ally était élevée, en particulier pour la version X la plus onéreuse. Des pénuries sont à prévoir. La gamme Ally, qui compte également des modèles standards sous Windows (mais pas marquetés Xbox), devrait générer quelque chose comme 96 à 160 millions de dollars de chiffre d’affaires durant le quatrième trimestre, puis entre 130 à 160 millions chaque trimestre.
On peut se hasarder à un calcul à la louche : si le modèle ROG Ally X à 899 €/999 $ est le plus populaire, Asus a probablement vendu quelque chose comme 100 000 unités durant le dernier trimestre, et prévoit d’en écouler autant chaque trimestre à venir. On est certes très loin des millions de Switch 2 vendus par Nintendo chaque mois, mais ça n’est pas si mal pour un produit de niche qui tente quelque chose de nouveau.
C’est également un signe encourageant pour Microsoft, qui va pouvoir s’appuyer sur les nombreux retours de joueurs pour améliorer son logiciel. L’entreprise prépare toujours une nouvelle Xbox « très haut de gamme » capable de faire tourner des jeux Xbox et Windows. Le lancement de la Steam Machinedébut 2026 bouscule (et confirme, quelque part) la stratégie de Microsoft puisqu’il s’agit d’une console-PC de salon.
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