L’iPhone n’évolue plus ? Faux. Ce test de vitesse vidéo révèle un gouffre de puissance insoupçonné entre l’iPhone 17 et les anciens modèles.
Chaque année, la même critique revient : « À quoi bon changer d’iPhone ? C’est le même design, le même écran, la même chose. » Pourtant, les tests de vitesse menés récemment soulignent une réalité différente. La technologie a fait un bond, et si vous possédez un smartphone d’il y a trois ans, vous avez entre les mains un appareil bien différent.
L’illusion de la stagnation
C’est le piège classique de l’industrie mobile moderne. Apple, comme ses concurrents, a atteint une maturité esthétique qui limite les révolutions visuelles. Certes, l’iPhone 17 Pro tente de se distinguer cette année avec son nouveau « plateau » photo, mais le constat global demeure. Un iPhone 16 ressemble à s’y méprendre à ses prédécesseurs. Sauf que juger un smartphone à son châssis en titane revient à juger une Ferrari à sa peinture sans ouvrir le capot.
Les performances du nouvel iPhone 17 Pro, notamment grâce à ses 12 Go de RAM et sa puce A19 Pro, surpassent largement celles de ses prédécesseurs. La vidéo de PhoneBuff met en lumière des écarts de puissance qui ne se mesurent plus en secondes, mais en minutes. Dans son test de vitesse, on peut voir le dernier fleuron d’Apple et ses prédécesseurs dans une course d’ouverture d’applications légères et lourdes (montage vidéo, jeux 3D, export 4K, tableurs Excel géants, traitement photo intensif…).
Le test qui remet les pendules à l’heure
Le résultat est sans appel et indique que là où l’iPhone 14 Pro Max (équipé de la puce A16) marque un temps d’arrêt pour « réfléchir » ou recharger une application, le dernier modèle a déjà fini le travail. Cela se vérifie tout particulièrement dans les tâches les plus lourdes, telles que le désarchivage d’un fichier de 6 Go (où l’iPhone 14 a mis 47 secondes contre 15 secondes pour le 17) ou le traitement intensif d’images et de vidéo 4K (Adobe Premiere et Photomator). »
Ce n’est pas juste une question de gagner deux secondes sur l’ouverture de TikTok. C’est la démonstration que l’architecture des puces Apple Silicon (A19 Pro et consorts) a franchi un cap. Cette réserve de puissance, invisible à l’œil nu lors d’un scroll sur Instagram, devient cruciale dès qu’on sollicite le téléphone pour ce pourquoi il est vendu aujourd’hui : l’intelligence artificielle locale, le traitement photo computationnel instantané et les jeux AAA.
Ce qui saute aux yeux dans cette vidéo, c’est la fluidité du multitâche. Grâce à ses 12 Go de RAM (contre 6 Go sur les anciens modèles), le nouvel iPhone garde toutes les applications ouvertes en mémoire. Vous passez de Call of Duty à Adobe Premiere sans que le téléphone ne « tue » l’application. Sur les anciens modèles ? Les applications les plus gourmandes sont souvent fermées en arrière-plan et doivent être entièrement rechargées. C’est cette friction invisible qui disparaît.
Faut-il craquer pour autant ?
Cette démonstration de force nuance considérablement l’idée d’une simple mise à jour cosmétique ou du manque d’innovation. Néanmoins, cela ne veut pas pour autant dire qu’il faut se ruer en boutique pour se procurer le dernier appareil de la marque à la Pomme.
Si vous avez un iPhone 15 ou 16, il est plus que jamais dans la course et il n’est pas nécessaire de le remplacer. Un gain de vitesse existe avec l’iPhone 17 (Pro), mais il ne justifie pas forcément de franchir le pas. La question se pose davantage si vous avez un iPhone 14, 13 ou antérieur, car l’on constate une différence de performances beaucoup plus notables. Là encore, cela dépend évidemment de vos usages et attentes, car ces smartphones restent pertinents et reçoivent toujours des mises à jour.
iPhone 17 Pro au meilleur prix Prix de base : 1 329 €
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Source :
9to5Mac