La première vidéo de prise en main du Galaxy Z TriFold est tombée. Si le célèbre youtubeur Mrwhosetheboss confirme l’effet « waouh » de l’écran 10 pouces, il pointe aussi du doigt des défauts impossibles à ignorer.
On l’attendait, la voici : la première véritable mise à l’épreuve du Samsung Galaxy Z TriFold dans le monde réel. C’est la chaîne YouTube Mrwhosetheboss (Arun Maini) qui a dégainé la première, nous offrant un aperçu sans filtre de la bête. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le rêve technologique se heurte parfois violemment à la réalité physique.
Entre bonnes surprises inattendues et compromis ergonomiques majeurs, voici ce qu’il faut retenir de ce premier contact.
Unboxing : la surprise qu’on n’attendait plus
La vidéo commence par un petit choc pour les habitués de la marque. En ouvrant la boîte, on découvre que Samsung a inclus un chargeur rapide de 45 W. Oui, vous avez bien lu. Après des années à jouer la carte de l’écologie (et des économies) en retirant les accessoires, le constructeur fait marche arrière pour ce modèle ultra-premium. Une attention bienvenue, sans doute pour faire passer la pilule du prix.
Autre bon point : une coque de protection est fournie, agissant comme la reliure d’un livre pour protéger la charnière complexe.
Design : une merveille… qui pèse lourd
C’est là que les choses se corsent. Fermé, le Z TriFold ressemble à s’y méprendre à un Galaxy Z Fold 7 classique avec son écran de 6,5 pouces. Mais dès qu’on le manipule, l’illusion se dissipe.
Avec 309 grammes sur la balance, il est beaucoup plus lourd que son petit frère pliable (215 g pour le Z Fold 7). Arun Maini est catégorique : si l’appareil rentre techniquement dans une poche, c’est une « brique » indéniable (12,9 mm d’épaisseur une fois replié) qui ne passera jamais pour un smartphone standard.
Une fois déployé, la prouesse technique reprend le dessus. L’appareil ne mesure que 3,9 mm d’épaisseur, ce qui est bluffant. Samsung a d’ailleurs intégré des aimants et des ressorts pour rendre l’ouverture « en deux temps » plus intuitive, évitant l’effet « accordéon mou ».
L’écran : immense, mais marqué
Le passage à un format 10 pouces transforme l’expérience. On n’est plus sur un « grand téléphone », mais sur une véritable tablette qui tient dans la main.
Cependant, cette magie a un prix visuel : les pliures. Il n’y en a plus une, mais deux. Et selon le testeur, elles sont « très visibles » et accrochent la lumière sous tous les angles.
L’autre inquiétude concerne la durabilité. L’écran interne, recouvert d’un matériau composite ultra-fin, se révèle très sensible aux traces de doigts et aux micro-rayures, au point que le testeur a noté la formation de marques même lors d’un contact apparemment anodin avec certains objets. Ce point est préoccupant pour un smartphone de cette gamme de prix.
Une productivité dopée aux hormones
Côté logiciel, Samsung a assuré et l’interface gère parfaitement ce triple affichage. On retrouve un multitâche réel pour afficher trois applications en mode portrait côte à côte, transformant le TriFold en trois smartphones collés les uns aux autres. Toujours présent, le mode DeX permet de transformer l’appareil en moniteur autonome, permettant de gérer des fenêtres flottantes comme sur un PC.
Le mode DeX, toujours présent, évolue ici pour fonctionner directement sur l’écran interne du TriFold, sans nécessiter d’écran externe, offrant une expérience proche d’un mini-PC portable et renforçant la productivité du terminal.
Mrwhosetheboss souligne que pour la première fois, on n’a plus l’impression de faire un compromis entre téléphone et tablette. Les applications respirent, et la navigation dans les fichiers ou la galerie photo prend une tout autre dimension.
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Cette première prise en main confirme que le Galaxy Z TriFold est un tour de force d’ingénierie. Mais c’est aussi un produit de première génération avec ses défauts de jeunesse : un poids conséquent, une fragilité apparente et une ergonomie qui semble demander un temps d’adaptation.
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