Les rumeurs s’intensifient autour de la prochaine génération PlayStation. Selon plusieurs sources concordantes, notamment le leaker Moore’s Law Is Dead, Sony ne se contenterait pas de préparer une simple PS6.
Le constructeur orchestrerait en coulisses une transition majeure, avec au cœur de sa stratégie une console nomade. Pour y parvenir, une méthode surprenante est employée : utiliser la PS5 actuelle comme un véritable cheval de Troie.
Pourquoi Sony insiste-t-il sur un mode basse consommation sur PS5 ?
Loin d’une simple initiative purement écologique, la pression que Sony exerce sur les studios de développement cache un objectif bien plus stratégique. Des documents internes et des témoignages de développeurs révèlent que la firme japonaise demande une optimisation précise via le mode basse consommation : maintenir un framerate stable à 60 images par seconde, quitte à réduire la résolution ou le nombre de cœurs CPU mobilisés.
Cette contrainte n’est pas anodine. Elle vise à simuler les performances de la future PS6 Portable, qui embarquerait une architecture matérielle moins énergivore. En forçant les développeurs à coder « proprement » avec des outils comme Razor CPU, Sony s’assure que l’immense catalogue de la PS5 sera nativement compatible et fluide sur sa machine nomade dès le premier jour, évitant ainsi un lancement poussif.
Quelles seraient les caractéristiques de la nouvelle génération ?
Si les fuites se confirment, la PS6 est attendue pour fin 2027. Deux modèles seraient prévus au lancement : une version de salon standard et la fameuse déclinaison nomade, nom de code « Canis ». La collaboration étroite avec AMD, baptisée « projet Amethyst », est au cœur de cette nouvelle génération. Elle vise une architecture unifiée et adaptable sur plusieurs formats.
La console de salon pourrait atteindre des performances impressionnantes grâce à la technologie PSSR2, une évolution de l’upscaling maison. Cet algorithme permettrait d’atteindre la 4K à 120 FPS, voire la 8K à 60 FPS. La version portable, de son côté, s’appuierait sur une puce Zen 6c et un GPU RDNA 5, offrant une puissance équilibrée pour un appareil nomade, avec une rétrocompatibilité PS5 et PS4 assurée.
Quel positionnement tarifaire et quelle stratégie pour Sony ?
Sony semble avoir retenu les leçons du lancement de la PS5, jugé trop onéreux par une partie des joueurs. La philosophie pour la prochaine génération serait de revenir aux fondamentaux : une machine équilibrée et abordable pour séduire le grand public. La version de salon pourrait être commercialisée autour de 650 dollars, tandis que la PS6 Portable viserait un prix entre 399 et 499 euros.
Cette approche pragmatique montre une volonté de ne pas s’engager dans une course à la puissance brute à tout prix. L’objectif est clair : préparer une transition en douceur vers une nouvelle génération qui soit compatible, mobile et accessible, assurant ainsi un succès commercial massif dès son arrivée sur le marché.
Foire Aux Questions (FAQ)
La PS6 Portable sera-t-elle aussi puissante que la PS6 de salon ?
Non, la PS6 Portable sera conçue pour être une machine nomade et donc moins puissante que son homologue de salon. Son objectif est d’offrir une excellente expérience sur les jeux PS5 et PS4 grâce à une optimisation logicielle poussée en amont, notamment via le fameux mode basse consommation de la PS5.
Une PS6 Pro est-elle prévue ?
Pour l’instant, le sort d’un modèle Pro est incertain. Selon les rumeurs, Sony n’envisagerait de produire une version améliorée que si une réelle demande du marché se fait sentir, et probablement pas avant 2030.
Quand la PlayStation 6 devrait-elle sortir ?
Les fuites les plus crédibles pointent vers une fenêtre de lancement à la fin de l’année 2027, avec une production qui démarrerait mi-2027. Sony n’a cependant encore rien confirmé officiellement.
