Jeu de l’année, meilleure direction artistique, meilleure musique, meilleur jeu de rôle, meilleur jeu indépendant… N’en jetez plus, Clair Obscur: Expedition 33 a absolument tout raflé durant les Game Awards, les Oscars du jeu vidéo qui pour l’occasion ont revêtu leurs plus belles couleurs bleu, blanc, rouge.
C’est un véritable raz-de-marée qui s’est abattu cette nuit durant la cérémonie des Game Awards qui récompense les meilleurs jeux vidéo de l’année. Clair Obscur: Expedition 33, première création du tout jeune studio français Sandfall Interactive basé à Montpellier, a remporté 9 statuettes dans les 10 catégories dans lesquelles il était nommé. Parmi lesquelles la plus prestigieuse, celle du Jeu de l’année.
Le phénomène jeu vidéo de l’année
C’est bien simple, Clair Obscur a signé le record de nominations (dont 3 dans la catégorie de la meilleure performance pour un acteur) et le record de récompenses. Pas mal (euphémisme) pour la première création d’un studio d’une trentaine de personnes — plus, il faut le souligner, de nombreux sous-traitants qui ont donné un coup de main. Pour saluer les joueurs qui ont fait un accueil triomphant au titre avec plus de 5 millions de copies vendues, Guillaume Broche le patron de Sandfall a annoncé la sortie d’une mise à jour gratuite avec du nouveau contenu pour prolonger l’aventure.
The Game of the Year award goes to Clair Obscur: Expedition 33! #TheGameAwards @expedition33 @sandfallgames @kepler_interact pic.twitter.com/s33D7xvdvq
— The Game Awards (@thegameawards) December 12, 2025
L’univers de Clair Obscur est d’ailleurs loin d’être terminé. Le studio a indiqué qu’il s’agissait d’une franchise et qu’Expedition 33 n’était qu’une des histoires s’y déroulant. Au vu du succès du jeu et de sa reconnaissance mondiale, la suite sera attendue au tournant. Une énorme pression sur les épaules de Sandfall, mais on ne s’en fait pas trop désormais pour son avenir.
Sorti au mois d’avril, Clair Obscur: Expedition 33 emporte le joueur dans un univers rappelant le Paris de la Belle-Époque, mais… post-apocalyptique. Le monde est figé dans une élégance décadente, façonnée par une catastrophe inexpliquée : chaque année, une entité surnommée la Peintresse inscrit un nouveau nombre sur un monolithe, condamnant instantanément tous ceux qui ont atteint cet âge. Face à cette fatalité mécanique, l’humanité de plus en plus décimée n’a plus qu’une option : envoyer des expéditions successives pour tenter de briser le cycle.
Le jeu, qui n’a pas peur de porter sa cocarde en bandoulière avec de nombreux clins d’œil à la culture française, emprunte également énormément aux grands classiques japonais du jeu de rôle tout en insufflant une modernité dans les combats au tour par tour très dynamiques. Un cocktail détonnant qui a séduit toute l’industrie.
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