C’est un changement passé inaperçu dans la nouvelle brochure tarifaire de l’opérateur. Depuis ce mercredi, Free a revu à la hausse les frais facturés aux clients qui décident de partir, tout en serrant la vis sur les retards de paiement.
Il faut avoir l’œil pour repérer les changements. C’est le compte spécialisé Tiino-X83 qui a levé le lièvre en épluchant la nouvelle documentation de Free. Alors que l’opérateur communiquait fièrement cette semaine sur l’arrivée attendue de l’option eSIM pour Apple Watch, il en profitait pour durcir ses conditions financières en coulisses.
Les frais de résiliation grimpent à 69 euros
Le premier changement frappe au portefeuille ceux qui souhaitent résilier. Quitter Free coûte désormais 69 euros dès maintenant pour les nouveaux abonnés (au 1er février 2026 pour les existants), contre 59 euros auparavant. Une augmentation de 17 % qui place l’opérateur dans la fourchette haute du marché. À titre de comparaison, il s’aligne sur Bouygues Telecom mais devient plus onéreux que SFR ou Orange, qui a pourtant lui aussi augmenté ses tarifs de clôture récemment (60 euros).
Heureusement, cette hausse sera neutre pour la plupart des abonnés. Si vous changez de crèmerie pour un autre fournisseur, ce dernier vous remboursera presque systématiquement ces frais via une offre de bienvenue (généralement jusqu’à 100 euros ou 150 euros selon le FAI). Conformément à l’article L224-33 du Code de la consommation, vous avez la possibilité de résilier votre contrat sans frais et sans droit à dédommagement, en nous indiquant ce motif, dans un délai de 4 mois suivant cette notification. Les seuls vrais perdants seront ceux qui résilient sans se réabonner ailleurs.
Fin de la tolérance pour les impayés
L’autre nouveauté concerne la discipline de paiement. Free a décidé de sanctionner plus strictement les retards de règlement. Désormais, une pénalité financière sera appliquée automatiquement : son montant est calculé au prorata du retard, avec un plafond de 10,50 euros.
Une double peine pour les abonnés en difficulté bancaire ou les étourdis, qui devront être plus vigilants sur leurs prélèvements.
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