comment l’e-commerce a normalisé la procrastination de 43 % des Français

comment l'e-commerce a normalisé la procrastination de 43 % des Français



Nous sommes le 19 décembre et vous n’avez rien acheté ? Pas de panique, vous êtes dans la norme. Une étude Amazon/OpinionWay révèle que la puissance logistique du e-commerce a décomplexé les retardataires, transformant la course de Noël en un sprint technologique de 72 heures.

Il y a dix ans, ne pas avoir bouclé ses cadeaux à une semaine de Noël était synonyme de sueurs froides. Aujourd’hui, c’est une stratégie assumée. La technologie a fondamentalement changé notre rapport au temps : selon une étude OpinionWay publiée par Amazon, près de 43 % des Français attendent désormais la toute dernière semaine pour valider leur panier.

Plus étonnant encore, une frange radicale de « super-retardataires » (19 %) ose même attendre les trois derniers jours (J-3) pour se lancer. Ce comportement serait impossible sans l’infrastructure du e-commerce moderne (livraison en 24h, Amazon Prime…) et des algorithmes capables de garantir, via un badge vert rassurant, que le colis arrivera bien avant le réveillon.

L’excuse technologique a la cote

L’étude soulève un point amusant sur la psychologie du consommateur connecté. Quand le timing est trop serré, le transporteur a le dos large. Si 76 % des Français admettent avoir déjà utilisé un prétexte pour justifier l’absence d’un paquet sous le sapin, l’excuse numéro un (citée par un tiers des sondés) est désormais : « Le colis est en retard ».

Pour éviter d’avoir à blâmer la logistique (alors que le vrai coupable est souvent le manque d’inspiration), mieux vaut viser juste et vite. Si vous faites partie de ceux qui cherchent encore la perle rare sans vouloir y laisser un salaire, la rédaction a justement compilé 15 idées de cadeaux high-tech à moins de 100 euros disponibles immédiatement.

Attention aux pièges de la précipitation

Cette course contre la montre numérique comporte toutefois un danger : la baisse de vigilance. Les cybercriminels savent que les internautes pressés cliquent plus vite et vérifient moins les expéditeurs.

Dans ce contexte de flux tendu, le phishing se multiplie (faux avis de passage, fausses confirmations de commande…). La prudence est donc de mise jusqu’au bout : comme nous le rapportions récemment, Amazon a d’ailleurs alerté ses clients sur l’explosion des arnaques durant cette période critique. Mieux vaut perdre deux secondes à vérifier une URL que de compromettre ses données bancaires à la veille des fêtes.

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