on offre quoi à un journaliste tech ?

Dernière ligne droite avant Noël. Si les idées vous manquent, peut-être trouverez-vous une suggestion utile dans la liste au père Noël des journalistes de 01net.com.

Un Plaud Note Pro ou un Plaud NotePin (Flo)

En dépit de l’échec de l’Humane AI Pin et du Rabbit R1, les gadgets IA se multiplient. La start-up américaine Plaud a commercialisé un catalogue complet d’accessoires reposant sur l’intelligence artificielle. Ceux-ci permettent de réaliser des enregistrements vocaux qui seront ensuite convertis en texte, en résumés ou en liste de tâches à l’aide de l’IA. Ces derniers mois, on s’est massivement servi d’un Plaud Note Pro pour réaliser nos interviews, enregistrer nos réunions ou encore organiser nos idées tout en déambulant de long en large dans notre bureau. L’enregistreur est vite devenu le compagnon indispensable de notre smartphone. On a été bluffés par les performances et l’efficacité de l’IA de Plaud, capable de transcrire des contenus en 112 langues différentes. La société américaine propose aussi un Plaud NotePin, un accessoire qui prend la forme d’un badge, qui se veut plus discret, et on rêve de le trouver sous notre sapin de Noël.

Bose QuietComfort Ultra 2 (Gab)

Heureux propriétaire d’un Bose QuietComfort 35, acheté en 2018, le casque commence à accuser son âge. Après avoir changé trois fois les coussinets, qui finissent forcément par s’user avec le temps, c’est le revêtement de l’arceau du casque qui commence maintenant à s’effriter. Après 7 années de bons et loyaux services, il est temps pour lui de prendre sa retraite et pour moi de faire un grand bond en avant avec le Bose QuietComfort Ultra 2, que nous avons plébiscité sur 01net.

J’ai longtemps hésité avec le non moins excellent Sony WH-1000XM6, mais compte tenu de la réputation de Bose en matière de réduction de bruit, et ma bonne expérience avec la marque, j’ai demandé au père Noël mettre le QuietComfort Ultra 2 sous le sapin.

Steam Deck OLED

C’est un petit budget certes, mais si vous connaissez un ou une joueur PC qui cherche une console portable, vous avez là ce qui se fait sans doute de mieux en termes de rapport qualité-prix. Le Steam Deck OLED démarre à 569 euros.

Entendons-nous bien sur ce que nous appelons meilleur rapport qualité : le Steam Deck OLED n’est pas la console la plus véloce du marché. Si vous cherchez la puissance pour la puissance, tournez-vous vers une console ROG Xbox Ally X ou une Lenovo Legion Go.

En revanche, le Steam Deck surpasse ses concurrents sur deux points : le premier est la présence d’un écran OLED de 7,4 pouces compatible HDR avec des pics de luminosité très décents (600 nits en SDR et 1000 en HDR). Précision importante : il s’agit d’un écran 720p. Si cela peut faire peu de prime abord, sur une taille d’écran aussi petite, vous ne le sentirez pas tant, et cela permettra à la puce AMD custom de conserver un peu de puissance pour la fluidité des jeux, qui pourront être affichés jusqu’à 90 FPS par l’écran.

Le second avantage sur la concurrence est une ergonomie simplement au-dessus du lot. Cela est dû déjà à la préinstallation de SteamOS qui parvient à marier la flexibilité du PC (personnalisation des touches et du niveau de performances sur chaque jeu) et la facilité d’usage de la console (tout se fait à la manette). Ajoutons la présence de deux énormes Pads, qui peuvent paraître intimidants, mais qui, une fois pris en main, remplaceront une souris et offriront la possibilité de jouer à des jeux de gestion/stratégie en nomade.

Acheter la manette Pro Switch 2

Pour rester dans l’univers des consoles, et avec un budget un peu plus limité, nous vous recommandons la Manette Pro de la Nintendo Switch 2. Celle-ci est depuis peu compatible avec Steam sur PC, via une simple mise à jour de l’interface.
Pourquoi la préférer à une bonne vieille manette Xbox ou la Dual Sense de la PS5 ? Non seulement il s’agit d’une excellente manette pour jouer sur la console portable de la firme de Kyoto, mais elle intègre en outre des moteurs de vibration HD2 ultra agréables, des sticks silencieux et incroyablement peu enclins à la friction, des boutons personnalisables au dos et un grand confort de prise en main.

Apple sans paternalisme à la noix (Mickaël)

Salut Père Noël,

Bon, autant le dire tout de suite, je n’ai pas été super sage cette année, ni les autres années d’ailleurs. C’est pourquoi je ne demande rien en général et je ne suis jamais déçu ! Mais je ferais bien une exception aujourd’hui. Car il y a quelque chose qui me ferait très, très plaisir : c’est qu’Apple arrête de me prendre pour un idiot et me laisse enfin faire de mon iPhone et de mon iPad ce que je veux.

C’est à dire pouvoir installer n’importe quelle application, et même soyons fou, un autre système d’exploitation sur ces appareils. Que les développeurs puissent enfin libérer toute la puissance de ces machines qu’iOS et iPadOS contraignent de leurs limites frustrantes. Le tout, sans qu’Apple vienne mettre ses grosses pattes partout. Je ne demande pas la Lune : je veux simplement un iPhone et un iPad qui puissent fonctionner comme… un Mac.

Voilà, bon courage avec ma liste Père Noël et ne prends pas froid.

Logitech MX Master 4 : mes mains me disent merci (Thomas)

Je passe le plus clair de mon temps à écrire, éditer et scroller en multipliant les onglets et les fenêtres sur mon écran. Mon outil de travail principal, ce n’est pas mon PC, c’est ma souris. Jusqu’ici, j’avais l’habitude d’utiliser une souris orientée gaming pour profiter des performances, mais la Logitech MX Master 4 vient de mettre une claque à tout ce que je connaissais.

J’ai rapidement apprécié l’ergonomie et la qualité de fabrication de la souris. C’est simple, la prise en main est immédiate et soulage les tensions après des sessions d’écriture marathon.

Ce qui change la donne pour un pro, c’est ce fameux capteur 8K DPI (et la qualité des molettes). La précision est chirurgicale, et pouvoir connecter la souris à plusieurs appareils sans fil me sauve la vie quand je jongle entre mon ordinateur portable et mon ordinateur fixe. Logitech a aussi pensé à l’endurance et l’autonomie n’est vraiment pas un problème. Bref, c’est la référence bureautique ultime, et je ne me vois plus bosser sans elle.

Decathlon Fit 100 : la petite montre qui a tout d’une grande

À l’autre bout du spectre (et du budget), j’ai décidé de calmer le jeu sur les wearables hors de prix que je n’exploite pas au maximum. Pour mes sorties sportives et me remettre en forme, j’ai demandé la Decathlon Fit 100.

Pourquoi cette montre GPS à moins de 70 euros alors que nous voyons des modèles beaucoup plus onéreux ? Parce qu’elle est bluffante, tout simplement. D’abord, on profite d’un écran AMOLED très lumineux, ce qui est rare à ce tarif mais c’est surtout sa polyvalence qui m’a séduit. Sur le suivi cardiaque et la distance. Pour mes déplacements quotidiens et du sport occasionnel, c’est amplement suffisant.

Elle a certes ses limites sur les changements de rythme cardiaque très rapides, donc je ne la conseillerais pas pour du fractionné olympique. Mais, pour un journaliste souvent en vadrouille qui veut garder la forme, elle fait le job.

Et si le père Noël voyait (vraiment) grand ? La Tesla Model Y Standard

Avec un budget beaucoup plus important, je pense que je franchirai enfin le pas de l’électrique en regardant du côté du Model Y de Tesla. Dans sa version Standard, le SUV brise un tabou psychologique : il passe sous la barre des 40 000 euros. Avec le bonus écologique et les primes, on peut même descendre sous les 36 000 euros. À ce tarif-là, pour un SUV familial de ce gabarit, la concurrence tire la grimace.

Bon, ne nous voilons pas la face : pour casser les prix, Tesla a sorti la hache. Fini le toit panoramique, adieu le cuir vegan et les sièges ventilés, place au tissu et aux réglages manuels. L’ambiance à bord est clairement plus austère, et on sent que les coûts ont été rognés partout (même dans le coffre avant !).

Est-ce rédhibitoire ? Franchement, non. L’essentiel de l’ADN Tesla est préservé là où ça compte vraiment : l’efficience. Avec 534 km d’autonomie WLTP et une consommation annoncée de 13,1 kWh/100 km, elle reste la reine de la route. L’accès au réseau Superchargeur et le rapport qualité-prix ont fini de me convaincre.

DJI Neo 2 : trop bluffant pour être vrai ? (Dimitri)

Ce n’est pas tous les jours qu’on ressort du test d’un produit avec la conclusion suivante : « il me le faut ! ». C’est pour le coup ce qui est arrivé au sortir d’une prise en main du DJI Neo 2. Je ne reviendrai pas en longueur sur ce que j’ai expliqué dans le test du drone de poche, mais disons que les performances du Neo 2, notamment en suivi du sujet, son format (facile à emporter partout) et sa simplicité d’utilisation m’ont bluffés. Certes, à 239 euros, ça fait un joli cadeau, mais quand je vois que d’autres membres de cette rédaction n’hésitent pas à demander une voiture électrique, je me dis que l’espoir est permis.

GoPro Max 2 (Maeva)

Cette année, j’aimerai beaucoup avoir la GoPro Max 2, déjà parce que je n’ai pas de caméra 360, et c’est un produit qui me manque énormément pour mes voyages, et pour filmer mes activités en plein air. Elle est compacte, va sous l’eau donc c’est un produit parfait pour les souvenirs de vacances.

Apple Watch Ultra 3 (Geoff)

Mon hygiène de vie doit changer. Il faut que je dorme mieux, et que je fasse plus de sport. Non pas que je n’en fais pas. Disons que je n’en fais pas suffisamment. Une séance de sport hebdomadaire, ce n’est clairement pas assez pour rester en forme, surtout quand on est ultra sédentaire. Pour me pousser à aller courir, à faire du vélo, ou à nager, mais surtout pour garder un œil sur ma santé, j’aimerais beaucoup, cher Père Noël, une Apple Watch Ultra 3.

Mon choix se porte sur une la montre connectée d’Apple, parce que sans elle, j’aurais pu avoir de (plus) gros problèmes. Ma vieillissante Apple Watch Series 8 m’a, peut-être, sauvé la vie. C’est elle, il y a quelques mois, qui a détecté ma fibrillation auriculaire, après avoir eu le réflexe de lancer un ECG, un matin de gros coup de mou. Le cardiologue me l’a d’ailleurs dit : « sans les tracés enregistrés par votre montre, on ne vous aurait peut-être pas opéré ».

Une chose est en tout cas certaine, cet incident m’a servi de leçon. Je ne sors plus un jour sans mon Apple Watch. Et je n’oublie pas, non plus, de l’utiliser pour enregistrer toutes mes activités physiques et comptabiliser mes heures de sommeil.

Promis, j’ai été très sage.

DJI Neo 2 au meilleur prix Prix de base : 239 €

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Un accès à Huvy ! (Stéphanie)

Ce n’est pas une application accessible directement aux particuliers, elle n’est disponible en France que chez quelques pharmaciens et médecins généralistes – visiblement, pas près de chez moi. Mais voilà, cher Père Noël, avoir accès à cette plateforme, disons une fois par an, m’enlèverait une sacrée épine du pied.

Il se trouve qu’une bonne partie de mon corps est recouverte de grains de beauté, susceptibles de se transformer en mélanone (un cancer de la peau). S’il m’est recommandé de consulter un dermatologue une fois par an, je respecte rarement cette préconisation. Dans ma région comme dans beaucoup d’autres, arriver à obtenir un rendez-vous chez un spécialiste est un parcours du combattant.

L’idée de Huvy, cette start-up française créée en 2021 à La Rochelle (Charente-Maritime), est simple : puisqu’il n’y a pas assez de dermatologues en France, pourquoi ne pas mettre à disposition des généralistes ou des pharmaciens ou des paramédicaux un outil d’aide à la détection des mélanones ? Cela permettrait aux patients, qui ne parviennent pas à consulter un spécialiste, de détecter à temps un cas suspect, tout en désengorgeant des cabinets surchargés.

Sur le papier, voici comment les choses se passent : le patient repère chez lui une forme asymétrique, de différentes couleurs, un grain de beauté qui apparait brusquement, ou qui change subitement de forme ou de couleur. Le site d’Ameli.fr décrit les différents cas de figure possible. Il se rend ensuite chez un paramédical, qui va inscrire le patient sur la plateforme Huvy, avant de prendre en photo le ou les grains de beauté en question via son smartphone aggrémenté d’un dermatoscope.

L’image est analysée en 15 secondes. Si l’outil d’aide au dépistage, qui a été entraîné sur 100 000 images dermatologiques, détecte un risque de cancer, la plateforme oriente l’individu vers un dermatologue – dans ma région, ça sera les urgences dermatologiques. Si le risque n’est pas avéré, le patient peut rentrer tranquillement chez lui. La société, fondée par Léonie Schröder et Bryan Boulé, a obtenu le sésame de l’autorisation de mise sur le marché européen début 2025.

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