Les jeux vidéo rajeunissent votre cerveau, mais ça dépend de comment vous jouez

Scuf Nomad Manette Iphone15



Jouer peut être bon pour le cerveau, mais pas n’importe comment. Selon plusieurs études récentes, seuls certains jeux, pratiqués avec modération, doperaient réellement nos capacités cognitives.

Une étude réalisée en 2024 et publiée dans le journal NeuroImage avance que les jeux vidéo améliorent la santé de votre cerveau. Les chercheurs se sont penchés sur 31 joueurs et joueuses du jeu de Blizzard StarCraft II, connu pour la grande concentration qu’il demande, puisqu’il s’agit d’un jeu de stratégie qui requiert de gérer une armée et donc des dizaines d’unités à la fois.

Lire aussi : 01net Awards : la meilleure console de jeu de l’année est…

D’après les résultats de cette étude, les joueurs de StarCraft II, comparé à des non-joueurs, étaient « plus efficace dans leur capacité à traiter des informations ». Leurs cerveaux, qui ont été scannés par les chercheurs, montraient davantage de connexions dans les zones dédiées à l’attention visuelle et à la prise de décision.

Une autre étude réalisée en 2025, ce coup-ci dans Nature Communications, avance que la pratique des jeux vidéo était associée avec un cerveau vieillissant moins vite. En moyenne, le cerveau d’un joueur invétéré était quatre ans moins âgé.

En outre, le bénéfice pourrait se voir même sur des joueurs passant relativement peu de temps à pratiquer, mais pas nécessairement sur tous les jeux. Selon cette seconde étude, après seulement 30 heures passées sur StarCraft II, là encore, sur une durée s’étalant jusqu’à 4 semaines, le vieillissement de leur cerveau avait ralenti par rapport à d’autres joueurs évoluant sur le jeu de cartes Hearthstone, forcément plus lent.

3 conseils pour améliorer ses capacités cognitives en jouant

Dans un article du Washington Post qui compile ces diverses études, les chercheurs se sont essayés à proposer diverses pistes pour bien choisir ses expériences vidéoludiques. Ils précisent toutefois, prudents, qu’ils manquent encore de données pour tirer des conclusions fortes. Il faudra sans doute attendre une méta-analyse, compilant de façon scientifique les diverses études pour y parvenir.

Les jeux d’action seraient à favoriser

En matière de bénéfices pour le cerveau, la pratique des jeux d’action semble être un bon pari donc. C’est ce que démontre une autre étude, publiée dans le journal Communications Biology. Ce coup-ci, 52 personnes se présentant comme non-joueuses ont passé 45 heures sur deux jeux différents. Un groupe s’amusait sur un jeu d’action, tandis que l’autre passait son temps sur un jeu de simulation plus tranquille.

Soumis ensuite à des tets cognitifs mesurant la perception visuelle et la mémoire, les joueurs ayant passés du temps sur un jeu d’action semblaient apprendre plus rapide et s’améliorer plus vite.

D’après les chercheurs, les jeux d’action permettraient de s’améliorer sur des tâches visuelles, de repérage dans l’espace ou encore de capacité à conserver son attention. Cela proviendrait du fait que les jeux d’action entraineraient des compétences réutilisables dans d’autres contextes, comme la prise de décision rapide, la capacité à rester concentré sur un objet précis en faisant abstraction du reste, etc.

2e conseil : jouer avec modération

Deuxième piste : les études citées ont toutes en commun de s’être intéressées à des sessions plutôt courtes. Entre 30 minutes et 1 heure. S’il faut effectivement chercher des jeux qui vous engagent avec passion, il faut prendre garde que les jeux ne prennent pas une place dans votre vie qui serait nocive.

3e conseil : essayer de nouveaux jeux

Dernier point : il y aurait un bonus pour la nouveauté. Dans l’idéal, une fois que vous commencez à devenir bon dans un jeu, il faudrait soit changer de titre, soit trouver un autre mode de jeu pour se remettre en difficulté. Ce serait la meilleure façon de conserver votre système cognitif en bonne santé.

👉🏻 Suivez l’actualité tech en temps réel : ajoutez 01net à vos sources sur Google, et abonnez-vous à notre canal WhatsApp.

Source :

Washington Post



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.