le crash test de résistance tourne au désastre

le crash test de résistance tourne au désastre


Le Galaxy Z TriFold vit un véritable cauchemar chez JerryRigEverything. Entre un pliage inversé fatal et une conception trop fine, le smartphone pliant de Samsung montre de dangereuses limites.

Samsung avait réussi le tour de force de nous rassurer sur la pérennité de ses écrans flexibles. Si le Galaxy Z Fold 7 a prouvé qu’un pliant pouvait encaisser de sérieux traitements, l’architecture à deux charnières du Galaxy Z TriFold semble introduire de nouvelles vulnérabilités. Dévoilé début décembre et déjà passé entre nos mains, ce modèle qui pourrait arriver dans nos contrées en 2026 impressionne, mais ces images de torture invitent à la prudence : la multiplication des charnières semble se payer au prix de la robustesse structurelle.

Dans la vidéo test de Zack Nelson, plus connu sous le nom de JerryRigEverything, le constat est sans appel : là où la gamme Fold encaissait les chocs, le TriFold montre des signes de faiblesse. Les contraintes physiques imposées à ce format inédit sont immenses, et ce prototype rappelle que la finesse extrême a ses revers.

Du sable dans les rouages

Le protocole de test est connu : rayures, feu, poussière. Sans grande surprise, l’écran reste du « verre souple », marquable d’un simple coup d’ongle. Mais c’est l’épreuve de la poussière qui inquiète vraiment sur ce form-factor à double charnière.

Le TriFold ne digère pas du tout le sable et les débris de poche. Bien que les particules utilisées ne soient pas microscopiques, elles s’infiltrent partout avec une facilité déconcertante. Le résultat est immédiat : une symphonie de craquements et de grincements émane des charnières à chaque manipulation. Contrairement aux modèles Z Fold et Z Flip qui parviennent à expulser les débris grâce à des brosses internes, ce modèle semble les collectionner, grippant dangereusement la mécanique.

© Capture d’écran 01net / JerryRigEverything

Le pliage de la mort

C’est le moment fatidique que tout le monde redoute : le test de pliage inversé. Pour la première fois depuis longtemps chez le géant coréen, c’est un échec cuisant. Il suffit d’une pression raisonnable dans le mauvais sens pour que le Galaxy Z TriFold rende l’âme. À noter qu’il s’agit ici d’un test extrême qui ne reflète pas une utilisation normale et si le Galaxy Z TriFold est plié dans le mauvais sens, celui-ci vous alertera par des vibrations d’écran.

Samsung Trifold Durability Test 2
© Capture d’écran 01net / JerryRigEverything

Les pixels de l’écran se déchirent et s’éteignent instantanément, tandis que la charnière droite cède dans un bruit sec qui fait mal aux oreilles. Le téléphone ne « meurt » pas totalement, les données resteraient théoriquement récupérables, mais la facture de réparation pour un tel dégât s’annonce astronomique. Comparativement, le Galaxy Z Fold 7 encaisse ce même traitement avec à peine quelques égratignures.

Autopsie d’une conception risquée

L’analyse des entrailles de la bête, réalisée juste après le massacre, met en lumière des choix de conception douteux qui expliquent cette fragilité. Le panneau arrière, censé être en fibre de verre, réagit finalement comme du plastique basique face aux rayures. De plus, avec une finesse extrême de seulement 3,9 mm, le châssis est trop fin pour bien résister aux torsions

Pire encore, le démontage révèle un risque inattendu au niveau de l’alimentation. Le système de languettes prévu pour retirer les trois batteries pose problème : en tirant dessus, les batteries, trop fines, se plient dangereusement. Cela crée un risque de sécurité non négligeable lors d’une réparation. Si Samsung promet 200 000 pliages sans encombre en utilisation normale, ce crash test prouve une chose essentielle : le Galaxy Z TriFold est un bijou technologique qu’il ne faudra surtout pas brusquer.

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Source :

9to5Google



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