Samsung prêt à se passer de Qualcomm pour le Galaxy S28 et pour ses futurs smartphones en général. La marque coréenne semble avoir développé une puce qui répond enfin à ses attentes.
Une nouvelle puce gravée en 2 nm et Samsung se sent pousser des ailes ! Le géant coréen serait en passe d’acter le divorce avec Qualcomm, son partenaire historique pour les puces de ses smartphones haut de gamme. Mais avec l’Exynos 2600, et surtout son successeur, l’Exynos 2800, tout pourrait changer. Attention toutefois, n’espérez pas ce changement pour le très prochain Samsung Galaxy S26 Ultra, le virage prendrait un peu plus de temps.
Samsung développe ses puces depuis plusieurs années et même s’il a toujours pris le parti de doter ses meilleurs smartphones du meilleur GPU disponible sur le marché, le Snapdragon de Qualcomm pour ne pas le citer, la donne pourrait changer dans les deux années à venir. Selon le média coréen Hankyung, Samsung aurait développé sa propre architecture GPU haut de gamme et prévoirait d’en équiper ses smartphones et tablettes en 2028. Avec cet Exynos 2800 a priori très prometteur, la marque coréenne imiterait Apple qui a décidé, dès 2010, d’utiliser des puces maison, avec la A4 au départ et une palanquée d’autres par la suite.
Samsung enfin prêt à assumer ses puces
La différence avec Apple, c’est que les puces de Samsung n’ont pas toujours donné les résultats escomptés. Les précédentes puces Exynos et leur propension à la chauffe (et surtout à difficilement refroidir) ont régulièrement limité leurs performances, incitant Samsung à avoir régulièrement recours à Qualcomm pour équiper ses meilleurs modèles et rassurer les marchés les plus exigeants.
Cette politique a également fait l’objet de nombreuses critiques dans la mesure où tous les ans, chaque zone géographique attend de savoir quelle puce équipera son Galaxy S séries pour avoir un aperçu de ses performances futures.
Samsung semble décidé à boucler ce chapitre. Mais pourquoi maintenant ?
Une puce Exynos 2600 de haut vol
Ce qui semble pousser la marque coréenne à prendre son indépendance technologique, c’est les performances de sa dernière puce maison, l’Exynos 2600. Première puce au monde gravée en 2 nanomètres, elle adopte en outre une architecture assez inédite pour un GPU en limitant le recours aux cœurs à basse consommation pour gérer la consommation et en mettant le paquet sur les cœurs de performance.
Surtout, les ingénieurs de Samsung semblent avoir trouvé une solution à leur problème de chauffe. Le nouveau bloc de dissipation thermique utilisé dans cet Exynos 2600 réduirait la température du processeur de 16%, sans nuire aux performances puisque la puissance de base serait tout simplement doublée.
Samsung pourra-t-il utiliser sa puce ?
Si tout cela semble alléchant sur le papier, deux incertitudes demeurent. La première, c’est celle de la réalité des chiffres. Ce n’est pas la première fois que Samsung promet monts et merveilles avec une puce maison, et jusqu’ici le géant de Séoul a toujours déçu.
L’autre limite est peut-être plus fâcheuse encore puisqu’elle ramène à l’accord passé entre Samsung et Qualcomm. Celui-ci, signé en 2022, prévoit qu’un processeur américain doit équiper une grande partie des Galaxy haut de gamme, jusqu’à 2030. Cette obligation n’est pas exclusive à 100 % selon les modèles et les régions, ce qui pourrait fortement compliquer l’analyse des prochains lancements de la marque.
En attendant, Samsung n’entend pas limiter l’utilisation de son Exynos 2800 à un potentiel Galaxy S28 en 2028. Du côté du Coréen, la puce miracle serait déjà prévue pour des lunettes connectées, les TV et même l’industrie automobile.
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Source :
Hankyung