Pour son premier smartphone, la firme Nothing a répliqué le design de ses écouteurs Nothing Ear (1) et leur coque transparente pour insuffler un style particulier au Nothing Phone (1).
On retrouve ainsi une coque transparente montrant une organisation sous-jacente qui n’est pas celle des composants mais qui donne l’impression de voir à l’intérieur de l’appareil mobile.
A ceci s’ajoute le Glyph composé de bandes LED créant des motifs fonctionnels pour servir de flash ou donner des indications sur la charge filaire ou sans fil, ou encore identifier un appelant par un motif lumineux spécifique.
Mais qu’est-ce qui se cache vraiment sous ce design transparent ? Le youtubeur JerryRigEverything a démonté le smartphone et observé à quoi ressemble de plus près son design interne.
Après avoir retiré la coque en verre, il note ainsi que les différentes surfaces composant le motif interne sont des pièces plastiques séparés composant une sorte de puzzle qui dessine le motif du dos.
Il observe également avec un certain déplaisir que certains de ces éléments tiennent uniquement par des adhésifs et pose la question de la durabilité d’un tel choix dans le temps, avec le risque que les pièces en plastique finissent par se détacher et se promener, tandis que les plus grosses pièces sont vissées.
Credit : JerryRigEverything
Les bandes LED sont elles aussi couvertes d’un adhésif pour harmoniser la teinte avec le reste de la coque blanche, sans quoi elles paraissent très jaunes. La bande qui les recouvre permet aussi de réduire leur luminosité très froide tirant sur le bleu et de leur donner une tirant sur un blanc plus chaud.
Beaucoup d’adhésif pour faire illusion
Toutefois, là aussi, ces adhésifs pourraient ne pas supporter l’outrage du temps bien longtemps selon les conditions d’utilisation. La lumière rouge activée lors de l’enregistrement vidéo relève elle aussi d’un simple bout de plastique coloré.
Sous les différents éléments décoratifs de la coque se cache une configuration plus classique de smartphone Android. Le youtubeur indique que bon nombre des composants sont remplaçables, même si cela demandera de retirer le decorum plastique du dos et de démonter l’interface lumineuse Glyph, avec des risques pour sa survie au remontage.
La batterie est facilement remplaçable une fois libérée des adhésifs qui la maintiennent en place et l’appareil mobile semble assez bien protégé contre les infiltrations d’eau. Dans une seconde vidéo, il s’amuse à compter les LED des bandes lumineuses et arrive bien à un décompte de plus de 900 LED tel qu’indiqué par le fabricant.