la fusée SLS avec Orion est sur le pas de tir

la fusée SLS avec Orion est sur le pas de tir


Avec la capsule Orion à son sommet, la fusée SLS (Space Launch System) mesurant un peu moins d’une centaine de mètres de haut a été transférée mercredi sur son pas de tir Launch Pad 39B au centre spatial Kennedy de la Nasa en Floride.

Un premier voyage de près de 10 heures pour parcourir un peu plus de 6 km depuis le bâtiment d’assemblage Vehicle Assembly Building. Avec une fenêtre de lancement de 2 heures et si les conditions météorologiques sont favorables, un décollage doit avoir lieu le 29 août prochain à 8h30 heure locale (16h30 heure de Paris).

Source : Nasa

Dans le cadre de la mission Artemis I d’une durée de 42 jours, la capsule Orion voyagera en direction de la Lune sans équipage à bord… si ce n’est des mannequins. Deux mannequins Helga et Zohar avec des torses féminins, et un mannequin Commander Moonikin Campos.

Avec des capteurs, Helga et Zohar serviront à mesurer les niveaux de radiations auxquels le futur équipage humain sera exposé. Zohar porte un gilet de protection contre les radiations mais pas Helga. À corps masculin, le mannequin Commander Moonikin Campos est équipé de capteurs pour le rayonnement, les données d’accélération et de vibration au cours de la mission.

Jamais une capsule habitable n’aura été aussi loin

Le vol inhabité Artemis I (et vol inaugural pour SLS et Orion) est le premier vol dans le cadre du programme Artemis de la Nasa pour le retour d’astronautes américains – un homme et une femme – à la surface de la Lune. Ce sera avec Artemis III au plus tôt en 2025, tandis que la mission Artemis II en 2024 sera un vol habité autour de la Lune.

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Pour Artemis I, la capsule Orion survolera la Lune avec la gravité lunaire, puis sera propulsée à 70 000 km au-delà la Lune. Plus loin de nous qu’aucune capsule habitable à ce jour. Après un deuxième survol de la Lune, la capsule sera injectée sur sa trajectoire de retour sur Terre ponctuée d’un amerrissage dans l’océan Pacifique.

Lors de la rentrée atmosphérique, le bouclier thermique d’Orion devra encaisser une vitesse de plus de 40 000 km/h et une température extrême.



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