Sur les réseaux sociaux, on a tendance à jouer à “Monsieur je-sais-tout” et l’université du Texas vient de le confirmer dans une étude assez sérieuse. En partageant un article de presse, les internautes sont un peu trop confiants sur des sujets qu’ils ne maîtrisent pas réellement.
Ça nous arrive à tous. On réagit, on s’intéresse, on se passionne quelques minutes, et paf : voilà l’effet Dunning-Kruger ! Un biais cognitif où les moins qualifiés se surestiment. Or, face à une audience sur Facebook, Instagram ou encore Twitter, le partage d’un contenu peut malheureusement nous faire croire que l’on en sait plus que les autres ; surtout vis-à-vis de ses amis proches.
Quand on voit que seulement 51% des internautes lisent intégralement un article en ligne, que 26% le font en partie, que 22% ne regardent que le titre et les premières lignes, on devine que de nombreux contenus sont partagés alors qu’ils n’ont été que survolés. En sondant des étudiants, les chercheurs de l’université du Texas ont noté que lorsque les utilisateurs se sentent bien informés, ils estiment qu’ils n’ont peut-être pas besoin de tout lire ou d’en savoir plus. C’est ainsi qu’apparaît un décalage avec la connaissance réelle et la maîtrise d’un sujet.
Les réseaux sociaux ne sont ici pas fautifs et ils restent de formidables outils de communication. C’est avant tout leur usage qui accentue ce biais cognitif chez de nombreux utilisateurs. Alors, comment régler le problème ? En avoir conscience est déjà une bonne chose. Ensuite, il faut surtout prendre un peu de recul, réfléchir quelques instants avant de tweeter ou de publier quelque chose, et faire preuve de modestie.
Il y a certainement moins bien informé que soi, mais il y a aussi de vrais experts à qui il est parfois préférable de laisser la parole.
(function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = "//connect.facebook.net/fr_FR/all.js#appId=243265768935&xfbml=1"; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs); }(document, 'script', 'facebook-jssdk'));