La livraison sur le dernier kilomètre reste un enjeu de taille pour les entreprises spécialisées dans la logistique et, si des armées de livreurs accomplissent la tâche quotidiennement, les entreprises étudient des moyens d’automatiser les moyens de livraison sur cette dernière étape.
Tandis que les expérimentations par drones se poursuivent mais restent soumises à de multiples contraintes, certaines entreprises tentent également, avec plus ou moins de succès, de passer par des robots autonomes de livraison.
Amazon a étudié le sujet pendant trois ans avec le robot Scout déployé dans plusieurs Etats américains mais il vient de mettre un terme à l’expérience jugeant les résultats décevants.
Uber Eats et les robots autonomes
Un autre acteur s’apprête à tenter sa chance et pas des moindres puisqu’il s’agira de Uber Eats. L’entreprise va déployer des robots autonomes de livraison du côté de Miami, plus précisément dans le comté de Miami-Dade, avant de les déployer sur d’autres villes l’an prochain.
Si Uber ne cherche plus à développer ses propres véhicules autonomes, la firme continue de nouer des partenariats autour de la conduite autonome et des robots. Ici, l’expérience est menée avec l’entreprise Cartken et ses petits robots autonomes à six roues et au design rigolo.
Ils sont équipés de multiples capteurs pour éviter les obstacles et optimiser leur planification de trajet, avec la capacité de fonctionner en extérieur comme en intérieur.
Avec ou sans robot, votre livraison de repas ?
Un compartiment déverrouillable par code permet d’insérer les commandes et de les retirer en toute sécurité. Le robot ira jusqu’à sa destination et attendra le client sur le pas de sa porte. Il restera possible lors des commandes de choisir entre livraison par robot ou bien par un coursier en chair et en os.
Remplacer l’humain par des robots est sans doute un projet de long terme pour Uber, que ce soit pour ses services VTC que pour la livraison de repas via Uber Eats afin de réduire les coûts de gestion et les problématiques juridiques régulièrement rencontrées avec les flottes de coursiers.
S’il reste à voir si les clients apprécieront ce mode de livraison déshumanisé, Cartken met en avant l’intérêt des robots pour réduire le trafic automobile urbain tout en n’émettant pas de gaz à effet de serre, les robots étant électriques.