Une nouvelle couleur va bientôt faire son apparition sur les routes françaises : des plaques d’immatriculation roses. Mais à quoi vont servir ces plaques qui arriveront dès 2026 ?
En France, les plaques « WW » permettent de circuler temporairement en attendant sa carte grise définitive. Mais ce système, censé être temporaire, provoque depuis des années des erreurs, comme des plaques périmées toujours en circulation ou des amendes envoyées au mauvais conducteur. La nouvelle plaque d’immatriculation rose entend bien régler ces problèmes.
Des plaques temporaires à l’origine d’amendes injustes
Chaque année, près de 460 000 véhicules roulent en France avec une immatriculation provisoire commençant par « WW ». Attribuées pour quatre à six mois, elles concernent surtout les voitures neuves, importées ou en essai. Mais leur apparence trop proche des plaques définitives rend les contrôles parfois compliqués. Le résultat est que certaines restent en circulation alors qu’elles ne sont plus valides, sans qu’il soit possible de les identifier facilement.
L’autre problème est que le nombre limité de combinaisons disponibles oblige à réutiliser les mêmes numéros tous les 14 mois environ. Ainsi, lorsqu’un automobiliste garde illégalement ses anciennes plaques, un autre peut se retrouver avec le même numéro plus tard… et recevoir par erreur les contraventions du premier. Une absurdité qui pénalise les conducteurs honnêtes et alourdit les démarches administratives.
Une plaque d’immatriculation rose, plus claire et plus sécurisée
Pour corriger ces failles, l’association « 40 millions d’automobilistes » a proposé une idée simple et ingénieuse : changer la couleur des plaques WW. Le rose, que l’on ne retrouve pas sur nos routes, permettra d’identifier immédiatement un véhicule en immatriculation provisoire, mettant ainsi fin aux confusions avec les plaques blanches classiques.
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Mais la grande nouveauté réside dans l’ajout d’une date de validité imprimée directement sur la plaque. Cette mention rendra le contrôle beaucoup plus simple pour les forces de l’ordre et éliminera les erreurs de réattribution. Ces nouvelles plaques feront leur apparition sur les routes françaises d’ici au premier trimestre 2026.
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Source :
40 millions d’automobilistes