adieu Windows, désescalade numériqu …

«Adieu Windows, bonjour le Libre !»

À l’occasion de l’abandon du support gratuit de Windows 10 (reculé d’un an), l’April a lancé l’opération «Adieu Windows, bonjour le Libre !». «Les systèmes libres sont la vraie alternative pour les personnes qui souhaitent libérer leurs pratiques informatiques, ou qui n’ont pas les moyens de passer à Windows 11. De nombreuses structures locales existent sur tout le territoire et sont prêtes à répondre à leurs questions et à les aider à installer un système libre.»

Via un site portail dédié, l’opération «vise à référencer les évènements où trouver de l’aide pour installer un système libre et apprendre à s’en servir. Et prolonger ainsi la durée de vie de son ordinateur. Ce portail utilise notamment notre site de recensement des événements locaux et d’organisations locales en lien avec le logiciel libre « l’Agenda du Libre ». Ce portail recense aussi d’autres initiatives existantes.»

Municipales : une dizaine d’associations proposent 10 mesures de «désescalade numérique»

«Aux côtés de l’ingénieur Philippe Bihouix, de la journaliste Célia Izoard ou du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, des associations, des coopératives et divers spécialistes des enjeux de sobriété numérique appellent les candidats aux municipales 2026 à se positionner en faveur d’une « désescalade numérique »», rapporte Next.

«Depuis 20 ans, à rebours de toutes les promesses qui accompagnent la numérisation, le recours massif à internet, au smartphone et aux réseaux sociaux accélère l’effondrement du lien social (…). Et si les municipalités devenaient les premiers lieux de résistance à l’escalade numérique?»

«Le projet de désescalade numérique appelle par ailleurs les municipalités à se défaire de leur dépendance aux GAFAM, en passant au logiciel libre, sur le modèle de ce qui est en cours à Lyon ou déjà réalisé à Échirolles.»

Échirolles accroît son recours aux logiciels libres

« »Ça fonctionne de la même façon, » la ville d’Échirolles choisit un logiciel libre pour remplacer Windows», rapporte FranceInfo.fr dans cet article sur la commune d’Isère, qui met en avant depuis plusieurs années son orientatioçn vers le Libre.

« Sur les 1.000 postes de travail de la mairie d’Échirolles, 100 sont équipés de Linux, soit 10 % du parc. Les autres sont encore sous Windows, mais utilisent des logiciels libres, comme Libre Office pour remplacer Word et Excel.(…) La mise en place des logiciels libres au sein de la mairie a permis d’économiser, selon l’élu au numérique, près de deux millions et demi d’euros sur l’ensemble du mandat. »

Gaza : sur Wikipédia, qui rédige les bios des journalistes tués?

La Revue des médias de l’INA (Institut national de l’audiovisuel) publie cet article sur les contributions de wikipédiens: « 220 journalistes ont été tués à Gaza depuis octobre 2023, selon Reporters sans frontières. Parmi eux, au moins 56 ont été ciblés par l’armée israélienne ou tués dans l’exercice de leur travail, indique l’ONG. Sur Wikipédia, des citoyens documentent ces morts, faisant de l’encyclopédie en ligne un lieu de mémoire inattendu. »

Président de Wikimédia France, l’association qui soutient et promeut l’encyclopédie libre et les projets associés, Antoine Srun, si «les assassinats de journalistes trouvent un écho chez les wikipédiens», c’est car tous ont pour valeur commune «la liberté de la connaissance».

«Capter l’attention des cons», le capitalisme de surveillance pour les nuls

Dans «le Guide du connard professionnel» – notez l’URL connard.pro – , œuvre à déguster des libristes Pouhiou (textes) et Gee (dessins) – framasoftiens (ça se dit ça?) entre autres activités -, je signale ce chapitre sur le capitalisme de surveillance, sobrement titré «Capter l’attention des cons».

«Or, si l’on pense en bon connard, un bon système est un système où l’on se soustrait à toutes les contraintes, souffrances et autre pénibilités… en les faisant ruisseler sur autrui. Dans un système de type capitaliste, l’astuce consiste à être riche, pour se nicher au sommet de la pyramide, quitte à chier sur les épaules de ceux d’en dessous. Ainsi, seuls les pauvres seront affectés par la pénibilité du système. Or, ne nous le cachons pas, ils l’ont bien mérité : ils (ou, pour user de leur argot vernaculaire : « iels ») sont pauvres.»

Dessin Gee / CC0