Airbus prend une longueur d’avance dans le dossier du rachat des activités cybersécurité d’Atos

Airbus prend une longueur d’avance dans le dossier du rachat des activités cybersécurité d’Atos


Airbus vient de prendre une longueur d’avance dans le dossier qui fait saliver les grands acteurs de la sécurité informatique, le rachat des activités cybersécurité, cloud et supercalculateurs d’Atos. Le groupe informatique, en pleine déconfiture boursière, a en effet annoncé avoir ouvert une nouvelle phase de discussions avec Airbus en vue de la cession d’une part de 30 % environ dans Evidian, l’entité qui doit rassembler les activités mentionnées.

Si Atos précise bien que ces discussions ne sont pas exclusives, l’annonce prouve que les échanges sont en bonne voie. Le constructeur aéronautique prend ainsi un pas d’avance sur Thales, Orange – dont l’intérêt avait été mentionné – ou encore Onepoint, qui avait vu son offre d’achat rejetée à la fin septembre.

Cette société de services numériques valorisait la branche Evidian à hauteur de 4,2 milliards d’euros.

Ventes croisées

La société Atos n’a pas précisé quel pourrait être le montant financier de la transaction envisagée, tandis que l’annonce n’a pas été commentée par Airbus, qui présentait ses (bons) résultats financiers annuels, avec un bénéfice de 4,2 milliards d’euros. Comme le rappelle Les Echos, le groupe informatique a besoin d’argent frais, environ 1,6 milliards d’euros, pour financer la restructuration de sa branche d’infogérance.

Selon le groupe informatique, la montée au capital d’Airbus pourrait renforcer les positions d’Evidian, grâce à des ventes croisées et la fourniture d’offres communes « allant du cloud sécurisé à la gestion des données et de la sécurité ». Mais la combinaison des capacités des deux entreprises pourrait aussi, précise la société, « créer un acteur européen de premier plan dans le domaine de la cybersécurité et dans la digitalisation du secteur de la défense, de la sécurité publique et des infrastructures nationales critiques ».

Les synergies les plus évidentes se situent en effet dans le domaine militaire, Airbus étant par exemple l’un des piliers du système de combat aérien du futur, un projet gourmand en puissance de calcul. Mais l’opération pourrait également permettre de muscler significativement les activités cyber d’Airbus, réorganisées l’été dernier sous la nouvelle bannière d’Airbus Protect.





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