Dans une nouvelle mise à jour de ses règles concernant l’écosystème iOS, Apple annonce un changement pour les utilisateurs européens de ses appareils. La marque à la pomme compte ouvrir « plus tard dans l’année » la possibilité de désinstaller plusieurs applications par défaut de ses appareils sous iOS. Les applications concernées sont :
- App Store
- Messages
- Camera
- Photos
- Le navigateur Safari
Les utilisateurs pourront donc supprimer et remplacer par des alternatives fournies par des concurrents ces logiciels.
L’embarras du choix
Par exemple, lors du premier allumage, iOS proposera une fenêtre d’options permettant à l’utilisateur de choisir le navigateur qu’il préfère parmi une liste de navigateurs présélectionnés par Apple.
Sécurité oblige, Apple explique que les navigateurs proposés devront répondre à « certains critères et prérequis en matière de sécurité et de protection de la vie privée. »
Jusqu’alors, Apple gardait un contrôle étroit des applications par défaut de son écosystème. L’entreprise n’autorisait ses utilisateurs qu’à utiliser les applications fournies par le constructeur. Mais l’entrée en vigueur l’année dernière du règlement sur les marchés numériques (DMA) impose plusieurs obligations à Apple. L’entreprise par ce texte est désigné « contrôleur d’accès ». Un statut qui l’oblige, entre autre, à ouvrir l’accès aux fonctionnalités de sa plateforme à des fournisseurs tiers.
Corriger le tir
La Commission européenne a ouvert une enquête en début d’année pour s’assurer de la conformité d’Apple aux exigences du DMA. La Commission a communiqué au mois de juin ses conclusions préliminaires à Apple. De quoi permettre à la société américaine de revoir son modèle de fonctionnement pour mieux se conformer au règlement européen. Et éviter au passage une amende pouvant monter jusqu’à 10% du chiffre d’affaires de la marque.
Depuis le début de l’année, Apple multiplie donc les annonces et les ajustements pour les utilisateurs européens de son écosystème. A noter que les règles anciennes de la marques continuent d’être appliquées aux autres marchés mondiaux qui ne sont pas soumis au DSA.
La société a aussi récemment ouvert la possibilité pour les éditeurs d’applications tiers de proposer des magasins d’applications et des moyens de paiement in-app alternatifs.