Après Alice&Bob, Pasqal s’associe avec Nvidia

Après Alice&Bob, Pasqal s'associe avec Nvidia



Nvidia est très courtisé du fait de l’importance de ses puces pour le développement de l’intelligence artificielle.

Mais d’autres acteurs cherchent également à s’associer avec le fondeur américain, notamment dans le domaine de l’informatique quantique.

C’est le cas du français Pasqal.

Intégrer l’écosystème

La startup a annoncé hier un partenariat avec Nvidia afin d’intégrer ses solutions de calculs quantiques sur le programme Cuda-Q du fondeur.

Cuda-Q est une plateforme de développement open source développée par Nvidia afin de coordonner le calcul quantique sur plusieurs types de matériels différents. Cela peut être des GPU et des CPU qui fonctionnent en synchronisation avec des processeurs quantiques. L’objectif est de proposer des outils de programmation unifiés, et pensés pour développer dans des environnements de calcul hybride.

Pasqal mentionne que ce sera aussi l’occasion d’intégrer à Cuda-Q certaines fonctionnalités de sa propre interface de programmation, nommée Pulser. Cette interface Python permet de programmer des instructions sur les technologies de calcul quantique développées par la société.

Changement de stratégie

Pasqal n’est pas le premier à tisser un partenariat avec Nvidia. En 2024, la startup française Alice&Bob avait également annoncé l’intégration de ses propres outils au sein de l’écosystème Nvidia.

Là-aussi, le partenariat portait notamment sur l’intégration des librairies de calcul quantique développées par la société au sein de Cuda-Q.

Après des débuts plutôt timides en la matière, Nvidia semble vouloir accélérer sur le développement et l’intégration des technologies de calcul quantique au sein de ses écosystèmes.

La société a annoncé cette semaine l’ouverture à Boston d’un centre dédié à la recherche du l’informatique quantique, baptisé NVAQC. Le dirigeant de Nvidia a profité de la conférence du constructeur dédiée aux développeurs, qui se tenait cette semaine, pour annoncer le lancement de ce projet et revenir sur ses déclarations précédentes, qui remettaient en cause l’intérêt à court terme de ces technologies.



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