Il y a quelques jours, on apprenait que l’iPhone 12 d’Apple avait été pointé du doigt par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) pour avoir largement dépassé les limites de débits d’absorption spécifiques (DAS) en vigueur imposées par l’Union européenne.
Et puisque ces règlementations sont définies sur la base européenne, il n’a pas fallu bien longtemps pour que d’autres pays de l’UE s’emparent du problème et annoncent mener leurs propres enquêtes en vue d’une interdiction de commercialisation.
La Belgique a ainsi annoncé demandé au régulateur national d’examiner tous les smartphones commercialisés par Apple sur le territoire, avec un nouveau coup de projecteur également sur l’ensemble des smartphones les plus vendus sur le marché émanant d’autres constructeurs par la suite.
En Allemagne, la BNetzA a félicité les travaux de l’ANFR et établi que le processus d’homologation français devait servir d’orientation pour l’Europe entière. Une étude est également menée sur les appareils d’Apple en Allemagne, tout comme aux Pays-Bas.
La situation est délicate pour Apple alors que la marque vient d’annoncer ses nouveaux iPhone 15. La marque a communiqué sur la question, indiquant que l’iPhone 12 respectait les standards définis par nombre de régulateurs à travers le monde, et conteste ainsi les conclusions de l’ANFR.
Reste à savoir comment l’iPhone 12 a pu passer entre les mailles de plusieurs filets : chaque smartphone doit passer par différents organismes de certification internationaux avant d’entrer sur chaque marché local. Rappelons que le smartphone a été lancé sur le marché en 2020 et qu’Apple en a écoulé plusieurs millions.