On se demandait presque quand cela allait arriver tant la tendance est devenue systématique peu importe la qualité du contenu proposé : le review bombing est désormais de mise pour Starfield.
Le dernier jeu de Bethesda est particulièrement séduisant et dans les grandes lignes, le studio a tenu ses promesses : le titre affiche un contenu colossal, des détails en pagaille, il est également particulièrement flatteur pour la rétine et ne souffre pas de bugs majeurs bloquant la progression ou handicapant trop le jeu. Et même si Bethesda a été quelque peu optimiste quant aux configurations minimales sur PC, le jeu reste praticable dans de bonnes conditions avec quelques ajustements, même si l’on aurait aimé qu’il tourne comme une horloge avec les cartes graphiques les plus puissantes du marché…
Alors pourquoi le titre subirait-il du review bombing cette fois ? À cause de scènes obscènes ou homosexuelles ? Non, à cause d’un manque de remarques sexistes comme dans Resident Evil 4 Remake ? Non…
La guerre des plateformes, encore et toujours…
Cette fois la critique est encore plus ridicule et cache finalement difficilement le mal-être des joueurs en étant à l’origine : Starfiled subit tout simplement les dommages collatéraux de la guerre des consoles et plateformes. Le titre étant une exclusivité PC et Xbox, ce sont les joueurs PlayStation qui viennent publier des avis négatifs sur MetaCritic pour plomber la note du jeu, nombre n’hésitant pas à préciser leurs motivations.
La majorité regrette ainsi que le titre ne soit pas sorti sur PlayStation allant jusqu’à interpeller Bethesda sur le fait qu’il s’agit d’une pratique honteuse, et que le titre aurait pu rapporter plus d’argent sur PlayStation. Rappelons à ces derniers qu’à l’origine, Sony comptait justement faire de Starfield une exclusivité PlayStation, et c’est justement cela qui a motivé Microsoft à racheter Zenimax et Bethesda.
Finalement, c’est sans doute le site Metacritic qui perd le plus dans cette tendance : la légitimité des notes et du site en lui-même est remise en cause. La plateforme avait déjà indiqué réfléchir à évoluer pour limite l’impact de ce type de jugement biaisé et orienté.