après s’être assis sur sa promesse, Tesla n’a pas d’idées pour se faire pardonner

après s’être assis sur sa promesse, Tesla n’a pas d’idées pour se faire pardonner


Voilà plus de quatre mois qu’Elon Musk a admis ce que beaucoup de spécialistes anticipaient : les anciennes Tesla équipées du hardware 3 (HW3) ne pourront jamais profiter de la conduite 100 % autonome. Ce premier aveu est une mauvaise surprise pour beaucoup, mais le silence du constructeur depuis quatre mois est encore plus problématique.

Quatre mois, voilà plus d’un trimestre que Tesla a admis qu’elle n’honorerait sa plus grande promesse, et depuis, le constructeur californien n’a rien fait pour se faire pardonner auprès de ses clients. Pas une déclaration publique, pas un mail privé, encore moins un geste commercial… les propriétaires de Tesla Model 3 et autres Model Y doivent se contenter des derniers mots d’Elon Musk sur le sujet : une déclaration le 29 janvier dernier, en pleine publication des résultats financiers de la marque, dans laquelle le patron de Tesla réduisait à néant toute possibilité de conduite autonome dans les Tesla équipées du HW3.

L’option FSD ne sera jamais activée sur ces Tesla

« La vérité est que nous devrons remplacer tous les ordinateurs HW3 dans les véhicules où le FSD a été acheté », avait alors affirmé Elon Musk. Il faut savoir qu’aux États-Unis, cette promesse qui commence à dater a déjà fait l’objet d’un recours collectif qui doit être tranché devant les tribunaux. En effet, en 2016, en plein lancement du HW3, le patron de la marque promettait que tous les véhicules produits à partir de cette date seraient capables de conduire de manière autonome. Plus précisément, c’était le passage du HW 2.5 au HW3 qui justifiait à lui seul cette promesse. À l’époque, Elon Musk ajoutait que le système nécessiterait éventuellement une légère mise à jour matérielle que Tesla pourrait offrir à ses clients.

Près de 10 ans plus tard, la donne a changé. Et plus de quatre mois après avoir reconnu que sa promesse n’était pas tenable, Elon Musk n’a rien proposé aux clients lésés. En effet, dans sa déclaration, il admettait que ce serait « douloureux et difficile », mais que le changement de hardware devrait être fait, avant de reconnaitre qu’il était « plutôt heureux qu’une bonne partie des acheteurs n’aient pas opté pour l’option FSD ». En effet, la conduite 100 % autonome était conditionnée par l’achat de cette option, mais Tesla n’a jamais publié de chiffres permettant de savoir quelle proportion de ses clients optait pour le fameux FSD.

Comment Tesla peut-il indemniser ses clients ?

Il est donc difficile de savoir combien de clients de Tesla sont directement concernés par cette fausse promesse. Ni comment ils seront indemnisés. En effet, depuis début 2023 Tesla a déployé le successeur du HW3, logiquement nommé HW4. Celui-ci serait à même d’honorer les espoirs de conduite autonome du FSD sauf que… il est techniquement impossible de remplacer l’ancien système par le nouveau dans les véhicules en circulation. Pour le dire autrement, il ne suffira pas aux propriétaires de Tesla sous HW3 de repasser dans une boutique ou un garage de la marque pour repartir avec un HW4 flambant neuf. En effet, entre les deux, il existe également des différences de matériel, de connectique et même de format. Il y a fort à parier que le HW5, la prochaine étape promise pour le Cybercab posera les mêmes soucis de compatibilité. De fait, la solution la plus évidente serait soit une indemnisation des clients, soit un remplacement de leur ancienne Tesla par une nouvelle. Dans les deux cas, la facture pourrait être salée pour le constructeur, et elle pourrait être agrémentée d’une amende prononcée par un tribunal américain.

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Source :

Electrek



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