Quand nous avons vu la fiche technique du Vivobook 13 Slate OLED nous avons un peu hurlé. Avec deux des trois versions équipées de seulement 4 Go de RAM et un processeur qui ne fait pas rêver, on ne voyait pas trop où Asus voulais en venir. Jusqu’à ce qu’on réalise le plan : offrir un écran OLED de 13 pouces à 500 euros pour regarder Netflix dans son lit.
Sous son look de Microsoft Surface, plutôt bien finie si on s’en réfère au prototype que nous avons vu, la Vivobook 13 Slate OLED est un PC sous Windows 11 avec un petit disque SSD eMMC de 128 Go.
L’équipement est typique d’une tablette, avec webcam avant et module caméra arrière, deux prises USB C, une prise jack 3,5 mm et un emplacement pour carte Micro SD.
Avec 4 Go, est-ce que l’expérience Windows sera fluide ? Avec un seul navigateur, sans aucun doute. Mais gare au multitâche. Si le processeur n’est pas à mettre en cause ici – les quatre cœurs « Tremont » du Pentium Silver N6000 sont quasi équivalents à des cœurs « core » de 4e, voire 5e génération – le manque de RAM devrait être le vrai facteur limitant avec trop de programmes ouverts. Mais là n’est pas sa fonction.
Car il faut imaginer la Vivobook 13 Slate comme un très grand iPad de 13 pouces. Avec, répétons-le, une dalle OLED, technologie idéale pour l’affichage de vidéo, grâce à son taux de contraste infini et le rendu de couleurs chatoyantes.
Le tablet PC doit donc être considéré comme une télévision miniature qui peut servir de PC à l’occasion. Si son prix est celui d’un iPad, sa dalle est plus grande et promet d’être bien meilleure dans la consommation media.
Elle s’annonce d’ailleurs meilleure que n’importe quel appareil en-dessous de 900 euros, prix minimal pour bénéficier de l’OLED dans l’informatique.
Côté décompression vidéo, la puce Pentium N6000 qui dissipe seulement 6 W (pas de ventilateur donc) intègre une puce graphique de 11e génération qui a toutes les compétences pour lire des flux Full HD (la définition de la dalle) sans broncher ni trop consommer d’énergie.
De plus, la Vivobook 13 Slate OLED s’affiche à un tarif record de 499 euros en version avec le support mais sans clavier. Pour profiter du clavier, il faut débourser 100 euros de plus à 599 euros. Une autre version intégrant cette fois 8 Go de RAM, un SSD bien plus rapide (toujours 128 Go, mais en NVMe), le support, le clavier et un stylet sera disponible fin décembre/début janvier à 699 euros.
Cette version est plus intéressante à notre sens, car plus polyvalente, mais qui sera moins mise en avant par Asus du fait du comportement des consommateurs : les 200 euros d’écart sont importants pour la cible. Et à 700 euros, la concurrence des châssis de « vrais » PC portables de qualité commence à se faire sentir.
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Si la durée de vie de la batterie tient ses promesses (de 8 à 10h de lecture vidéo), et si la qualité de l’appareil est au rendez-vous – 500 euros n’est tout de même pas une somme anodine – cet essai d’Asus dans le domaine des « Surface-like qui servent à regarder Netflix et aller sur Facebook » pourrait, qui sait, lancer une vraie mode.