Au Japon, une pétition pour faire annuler Assassin’s Creed Shadows

Au Japon, une pétition pour faire annuler Assassin's Creed Shadows


Alors que nombre de fans attendaient enfin qu’Ubisoft explore le japon féodal dans sa saga Assassin’s Creed, l’éditeur français a finalement répondu aux attentes en dévoilant Assassin’s Creed Shadows.

Le 15 novembre, les joueurs pourront ainsi mettre la main sur le nouvel Assassin’s Creed qui se déroulera dans le Japon du XVI siècle. Plus précisément, le jeu se déroulera entre 1579 et 1580, en période Azuchi-Momoyama


Comme à l’accoutumée, Ubisoft a fait le choix d’intégrer des éléments historiques dans son titre, avec certains personnages comme Oda Nobunaga considéré comme le « grand unificateur » du Japon, ou encore Fujibayashi Nagato, un maître ninja du clan Iga.

Les joueurs pourront profiter de deux personnages principaux aux styles bien différents. Naoe, une kunoichi présentée comme la fille fictive de Fujibayashi Nagato qui misera sur la furtivité, ou Yasuke, un personnage historique réel, ancien esclave originaire d’Afrique qui est devenu samouraï pour le seigneur Nobunaga. Ubisoft a largement insisté sur le fait qu’il s’agissait du premier Assassin’s Creed proposant de jouer un véritable personnage historique.

Mais depuis la présentation du titre, si l’engouement est présent en occident, la situation est bien éloignée au Japon.

S’il n’est pas contesté que Yasuke, le « Samouraï Noir » a bien existé, son rôle et sa position telle que présentée dans le titre d’Ubisoft seraient bien éloignés de la vérité, faute de sources historiques fiables disponibles.

En conséquence, une pétition très sérieuse a été lancée au Japon pour faire annuler la sortie du jeu, ou à défaut, imposer des modifications lourdes dans l’histoire de Sasuke. Plus de 45 000 signatures ont été rassemblées, évoquant « une grave insulte à la culture et à l’histoire japonaise » qui pourrait amener à « un racisme anti-asiatique ».

Il y a peu de chances que la pétition aboutisse à quelconques changements du côté d’Ubisoft, qui s’est déjà arrangée plusieurs fois avec les faits historiques pour rendre ses titres plus séduisants et spectaculaires. D’ailleurs, cela ne reste qu’un jeu et non un manuel d’histoire, il sera donc à prendre comme tel : un titre exploitant quelques éléments réels, mais dont la pertinence historique n’est pas avérée.



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