bientôt la fin de l’anonymat pour les abonnés pirates ?

bientôt la fin de l’anonymat pour les abonnés pirates ?



La lutte contre le piratage IPTV prend un tournant inédit. Le ministre des Sports italien envisage désormais de rendre publics les noms des abonnés à ces services illégaux, après les avoir déjà sanctionnés financièrement.

Face à un phénomène de piratage difficile à éradiquer, l’Italie multiplie les mesures de dissuasion. Après avoir mis en place le dispositif Piracy Shield pour bloquer les flux illégaux et infliger des amendes aux utilisateurs, les autorités pourraient aller encore plus loin : « nommer et couvrir de honte » les consommateurs d’abonnements IPTV pirates, rien que ça.

Vers une double peine pour les abonnés IPTV pirates

Les autorités italiennes disposent désormais d’une base de données contenant les noms de 2 200 personnes identifiées lors d’un raid policier contre un service IPTV pirate. Ces personnes ont déjà reçu des amendes, mais certains ont ensuite été contactés par DAZN, la plateforme de streaming sportif, pour un second paiement de 500 € en guise de dédommagement.

Cette double sanction est notamment portée par Andrea Abodi, ministre des Sports et de la Jeunesse. Lors d’un événement consacré au respect et à la citoyenneté numérique, il a rappelé que le piratage « n’est pas seulement un manque de respect envers le sport, mais une contribution directe à l’économie criminelle ».

L’idée d’une publication des noms des contrevenants vise à frapper les esprits. Selon Abodi, « acheter un abonnement illégal, c’est devenir complice d’un crime. Les noms pourraient bientôt être rendus publics, car il ne s’agit pas d’une question de vie privée, mais d’un délit. »

Une politique de dissuasion qui s’intensifie

Cette déclaration est faite dans un contexte de réforme du décret sur le sport, présenté cet été par le ministre. L’objectif affiché est de redonner une bouffée d’oxygène aux clubs italiens, fragilisés par la baisse des revenus publicitaires et les effets du « Décret pour la dignité des travailleurs et des entreprises » de 2018, qui interdisait toute publicité liée aux paris sportifs.

Six ans après cette interdiction, le gouvernement semble revoir sa position et réautoriser les opérateurs de jeux à sponsoriser le football professionnel, dans l’espoir de relancer les recettes. Dans le même temps, il entend renforcer la lutte contre la diffusion illégale des matchs, considérée comme une menace économique majeure.

Découvrez : Quels sont les risques si on utilise un service IPTV illégal ?

En combinant amendes salées, actions judiciaires et en pointant du doigt les fautifs, l’Italie cherche donc à dissuader complètement les personnes tentées par le piratage. Pour les consommateurs, le message est clair : économiser quelques euros sur un abonnement illégal pourrait désormais coûter très cher, en argent comme en réputation.

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Source :

Presse Citron



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