« Borderlands 4 », « Mafia the Old Country » et « Monument Valley III » annoncés lors de la soirée d’ouverture

« Borderlands 4 », « Mafia the Old Country » et « Monument Valley III » annoncés lors de la soirée d’ouverture


Depuis 2019, la Gamescom de Cologne, le principal Salon européen du jeu vidéo, s’ouvre sur une cérémonie diffusée en ligne lors de laquelle sont dévoilés certains des jeux qui feront l’actualité dans les mois à venir. Un rendez-vous qui prend chaque année d’autant plus d’importance que la Gamescom s’impose, dans le monde de l’après la pandémie de Covid-19, comme l’un des salons les plus courus de l’industrie. Petit florilège de deux heures d’annonces.

Il aurait dû lui servir de rampe de lancement : Borderlands le film, sorti au début du mois et étrillé par la critique malgré son casting séduisant (Cate Blanchett, Kevin Hart, Jamie Lee Curtis et Jack Black dans le rôle du robot Claptrap) aura plutôt savonné la planche à Borderlands 4.

Dévoilées en ouverture de la soirée, les 80 secondes d’un teaser absolument dépourvues de toute forme d’information nous obligent à imaginer à quoi ressemblera cette suite : on ne prend pas beaucoup de risque en affirmant qu’il s’agira, encore une fois, d’un jeu de tir à l’action survitaminée et à l’humour aussi hystérique que régressif.

Sortie prévue en 2025 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.

  • « Mafia the Old Country »

Et si Francis Ford Coppola réalisait un épisode de la série de jeux vidéo Grand Theft Auto ? Cette question, qu’absolument personne ne se posait avant 2002 (et guère davantage aujourd’hui) a pourtant une réponse, et elle s’appelle Mafia. Explorant successivement les milieux mafieux américains des années 1930, 1940 et 1960, la trilogie Mafia a creusé, de 2002 à 2016, un sillon plus sombre et plus sérieux que son grand frère GTA, faisant la part belle à des personnages ambigus au destin régulièrement tragique.

La trilogie comptera d’ici l’an prochain un quatrième épisode, Mafia the Old Country, qui, si son nom et sa bande-annonce évasive ne trompent pas, se déroulera au tout début du XXe siècle, en Sicile.

Sortie prévue en 2025 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.

  • « Monument Valley III »

En 2014, Monument Valley bousculait les codes du jeu vidéo mobile en proposant une expérience ultra esthétisante, épurée, un jeu d’énigme quasi contemplatif à base d’illusions d’optique et d’aberrations architecturales. A la croisée de M. C. Escher et du Roi et l’Oiseau, Monument Valley a eu droit à une première suite (astucieusement baptisée Monument Valley II) en 2017. Ce nouveau volet, produit par Netflix, sera exclusif à la plate-forme.

Sortie prévue le 10 décembre sur mobile, avec l’application Netflix.

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On avait été séduit par le dyptique FAR Lone Sails et FAR Changing Tides, dans lequel notre minuscule avatar, fragile lueur d’espoir dans un monde en noir et blanc, pilotait tant bien que mal de gros véhicules patauds dans de grandioses décors postapocalyptiques.

Si on conduit toujours dans Herdling, signé du même studio suisse Okomotive, ce ne sont plus des locomotives ou des bateaux, mais de placides bovidés de conte de fées – vers une destination encore inconnue. Délaissant les friches industrielles et les cathédrales d’acier, Herdling semble explorer un univers plus sauvage, plus végétal, mais toujours autant abandonné des hommes. Intrigant.

Sortie prévue en 2025 sur PC et consoles.

Il y a les jeux feel good et puis il y a les autres. Même un spectateur peu au fait de la chose vidéoludique conclura probablement que Reanimal, avec ses enfants qui courent dans des couloirs mal éclairés, poursuivis par des moutons aux cous interminables et autres silhouettes porcines, appartient plutôt à la seconde catégorie. On ne s’étonnera pas de retrouver aux manettes le studio suédois Tarsier, déjà responsable des dérangeants, mais bien nommés, Little Nightmares I & II.

Date de sortie inconnue, prévu sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.

  • « We Harvest Shadows »

« Tous les jeux de ferme promettent la même chose : profiter d’une vie tranquille, à son propre rythme », nous confiait il y a quelques mois Hikaru Nakano, qui travaille depuis vingt-cinq ans sur la très bucolique série des Harvest Moon. David Wehle aurait probablement un avis assez différent, lui qui présente son jeu comme « une allégorie horrifique de l’agriculture vue à la première personne ».

Le Monde

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La bande-annonce, qui met en scène un homme réfugié dans une maison délabrée, entourée d’ombres dans lesquelles semblent rôder des créatures qu’on devine inamicales, a, en effet, plus à voir avec The Walking Dead qu’avec La Petite Maison dans la prairie. C’est dans ce contexte a priori peu compatible avec une mise en pratique sereine des principes de la permaculture qu’il va pourtant falloir cultiver son petit lopin de terre, tout en veillant au bien-être d’un adorable agneau à qui l’on souhaite de traverser l’aventure sans encombre.

Pas de date de sortie connue, démo déjà disponible sur PC.

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  • « Masters of Albion »

On est prêts à pardonner énormément à Peter Molyneux. Comment en vouloir à l’homme dont le nom restera éternellement associé au délirant Theme Park, au réjouissant Dungeon Keeper, au saugrenu Fable, ou même, soyons généreux, à l’audace formelle de Curiosity ? Le Britannique mange pourtant depuis une dizaine d’années son pain noir, multipliant les projets bâclés, le pire d’entre eux étant sans doute Legacy, prototype sans intérêt de jeu à base de blockchain et de NFT, sorti en catimini cet automne.

Masters of Albion sera-t-il le jeu de la rédemption ? Vu son allure de clone médiéval (il est plus ou moins censé se passer dans l’univers de Fable, même si les avocats de Microsoft ne seront sans doute pas de cet avis) de Legacy, on ne parierait pas trop là-dessus. Mais, comme on est, encore une fois, prêts à pardonner énormément à Peter Molyneux, on l’espère tout de même.

Date de sortie inconnue, prévu sur PC.

S’il serait abusif de qualifier les confinements de 2020 et 2021 de vastes parties de rigolade, il faut reconnaître que le tableau n’était pas uniformément noir pour les gameurs, qui ont souvent mis ces quelques mois de réclusion à profit pour s’abandonner des centaines d’heures durant à l’univers d’Animal Crossing : New Horizon.

Floatopia, quasi-clone de l’adorable simulateur de vie de village de Nintendo, entend faire vibrer les mêmes cordes. Même si la promesse est tenue, inutile de déchaîner sur le monde une nouvelle pandémie : on se contentera d’y jouer le soir et le week-end.

Sortie prévue en 2025 sur PC, Switch, PlayStation 5 et Xbox.

Outre ces huit annonces, la soirée d’ouverture de la Gamescom a été l’occasion de prendre des nouvelles de projets déjà connus et que l’on attend de pied ferme. En vrac, on a ainsi pu découvrir les premières images de Civilization VII (sortie le 11 février) ; que le jeu Indiana Jones et le Cercle ancien sortira le 9 décembre sur PC, Xbox et, surprise, PlayStation 5 ; que le jeu de rôle multijoueurs Dune Awakening sera aussi aride que prévu ; que le jeu adapté de la série Squid Game s’appellera Squid Game Unleashed ; que le 10 décembre sortira sur Prime Video Secret Level, une série dont chaque épisode sera inspiré d’un jeu vidéo différent.

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