Budapest, nouveau siège européen de BYD

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En plus de l’usine d’assemblage de voitures électriques à Szeged, la Hongrie va accueillir le siège social de BYD en Europe. Les nouveaux bureaux se trouveront dans la capitale, Budapest, qui devrait accueillir 2 000 employés. Certains se chargeront d’une nouvelle branche liée à la recherche et développement.

L’antenne européenne de BYD a choisi ses bureaux, à Budapest, dans le onzième arrondissement de la capitale hongroise. L’entreprise chinoise, qui a vendu plus de 4,2 millions de voitures électriques l’année dernière, et près de 18 000 en Europe lors du premier trimestre 2025, a été charmée par la politique du Premier ministre Viktor Orbán. À plus grande échelle, le chef d’État a réussi à attirer un quart des investissements chinois européen sur ces dernières années, rapportait le Financial Times.

Le siège social à Budapest accueillera à la fois la direction de BYD en Europe, mais aussi un pôle lié à l’innovation, et notamment autour de l’intégration des fonctions de conduite intelligente. En chiffres, lors d’une conférence de presse en présence de Viktor Orbán et du PDG de BYD Wang Chuanfu, nous apprenions la semaine dernière que le siège social accueillerait 2 000 employés. L’investissement total de la marque de voitures électriques atteindrait 100 milliards de forints, soit 248 millions d’euros.

À Szeged, dans le sud du pays, près de la frontière serbe, BYD investit aussi beaucoup d’argent. Elle construit en périphérie de la ville sa première usine d’assemblage pour voitures électriques, qui doit désormais ouvrir ses portes avant la fin de l’année. L’enveloppe totale de 4 milliards d’euros permettrait au site d’employer 10 000 travailleurs, un investissement qui a alerté Bruxelles, qui ouvrait au mois de mars une enquête pour savoir si la Chine avait accordé des subventions publiques injustes.

La Hongrie en désaccord avec la politique de l’Union européenne

Pour rappel, l’Union européenne avait voté de nouveaux frais douaniers en octobre 2024 à destination des constructeurs automobiles chinois exportant des voitures électriques. Une mesure visant à lutter contre la concurrence déloyale de certains constructeurs aidés par Pékin à coup de subventions, pour les aider à réduire leurs marges et vendre des modèles moins chers.

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Avec ses positions en désaccord total avec l’Union européenne, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán se présente aujourd’hui en position de force en Europe vis-à-vis de Pékin et du développement économique de ses entreprises sur le Vieux Continent, dont celle qui se présente aujourd’hui comme le sixième constructeur automobile mondial.

Avec Budapest et Szeged, BYD vise à faire de la Hongrie sa nouvelle « plaque tournante », qui se chargera « de la vente et le service après-vente, la certification et les essais des véhicules, ainsi que la conception et le développement des modèles adaptés au marché local ». Une étape de plus après celle d’un premier site de production de bus électriques à Komárom, en activité depuis 2017.

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