D’ici deux ans, ils seront sept géants des mers à livrer les dizaines de milliers de voitures électriques BYD à travers le monde. Un pari fou, dans un contexte où l’Europe et les États-Unis ne veulent plus d’importation automobile chinoise.
Le plus grand concurrent chinois de Tesla vient d’inaugurer son deuxième cargo, le « Hefei », neuf mois après l’arrivée du « Explorer No.1 », en janvier dernier. Avec lui, ses capacités d’export doublent, en passant de 7 000 véhicules à 14 000 véhicules, qui parcourront les océans pour délivrer au reste du monde des voitures électriques moins chères, mais pas moins intéressantes.
Comparé au premier cargo, ce deuxième sera entièrement aux mains de BYD, qui en est le seul propriétaire. Avec Explorer No.1, le constructeur passait par une location à Zodiac Shipping, malgré le fait que le cargo possède le logo BYD affiché en grand. En neuf mois, Explorer No.1 a déjà réalisé deux voyages depuis la Chine, en direction de l’Allemagne et de l’Espagne, mais aussi du Brésil.
BYD ne compte pas s’arrêter en si bon chemin alors que la marque vise sept cargos en opération d’ici deux ans. La fréquence d’inaugurations de navires va donc s’accélérer, malgré que le contexte du commerce international soit contraignant pour la marque. Qu’il s’agisse des États-Unis ou de l’Europe, les exportations chinoises ne sont plus les bienvenues.
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Vers où BYD compte exporter ses voitures ?
Cependant, les navires auront toujours des ports où faire débarquer leurs marchandises, dans des pays où les ambitions de BYD sont aussi très grandes. Il y a notamment la Thaïlande, Singapour, mais aussi la Colombie et le Brésil. D’ici octobre, le constructeur inaugurera aussi le marché australien, avec un premier modèle disponible, un pick-up, en concurrence directe avec les Ford Ranger et autres Toyota HiLux.
C’est d’ailleurs avec ce modèle, baptisé Shark 6, que la marque s’est lancé au Mexique au mois de mai dernier, et avec lequel BYD compte toujours pouvoir pénétrer le marché nord-américain. Des nouveaux marchés qui lui permettront d’augmenter d’autant plus ses ventes, qui dépassaient déjà le million de véhicules peu après le premier semestre 2024. L’année dernière, pour la première fois de l’histoire, BYD devenait la première marque à passer la barre des 5 millions de voitures électriques vendues.
À l’étranger, la part est encore anecdotique, avec seulement 31 451 unités vendues au premier semestre de l’année. Mais la hausse sera bel et bien exponentielle, alors que la croissance a atteint 26 % par rapport à la même période l’année dernière. Avec sept cargos d’une capacité de 7 000 véhicules chacun, capable d’opérer une livraison tous les trois mois, BYD serait donc en mesure de passer à plus de 49 000 véhicules par trimestre.
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Source :
Electrek