Peu connu de ce côté-ci du Globe, BYD est pourtant un acteur incontournable de l’industrie automobile, notamment électrique. La marque chinoise devrait faire connaissance avec la France dès le mois d’octobre.
C’est par un simple communiqué de presse que le géant de l’automobile chinoise a confirmé sa présence au Mondial de l’Auto de Paris et par la même occasion son arrivée en France. BYD est un constructeur inconnu du grand public, mais c’est aussi un acteur incontournable de l’industrie automobile puisqu’il est tout simplement le second constructeur au monde en termes de véhicules électriques vendus (dans ce classement, Tesla est premier et Volkswagen troisième). Certes, l’essentiel de son activité BYD / « Build your dreams » (réalise tes rêves), la réalise sur le marché domestique chinois. En Europe, seule la Norvège dispose d’un réseau de distribution, assez mince, puisqu’un seul modèle y est vendu, le Tang, un SUV 100% électrique.
BYD a donc vocation à devenir un constructeur grand-public présent partout dans le monde et entame sa stratégie d’expansion. La marque chinoise participera au Mondial de Paris du 17 au 23 octobre. L’événement devrait être synonyme de l’arrivée de la marque sur le Vieux continent. En effet, depuis plusieurs mois déjà, les rumeurs évoquaient un lancement conjoint dans plusieurs pays d’Europe avant la fin 2022. Quant à la France, le choix du mondial de l’automobile parisien confirme que l’hexagone figure parmi les principaux marchés ciblés par la marque.
Quels modèles BYD va-t-il lancer en Europe ?
Si la liste des pays dans lesquels BYD va s’implanter n’est pas encore officielle, c’est également le cas de celle des modèles qu’il va y distribuer. Le constructeur chinois ne dispose pas d’un large catalogue : deux SUV, une citadine, une compacte, deux berlines et un monospace. Si le Tang, le SUV 100% électrique, semble être le véhicule tout désigné pour représenter la marque en Europe, BYD pourrait aussi bien tenter de s’adapter, voire prendre ses principaux rivaux de vitesse.
En effet, le constructeur pourrait être tenté de commercialiser la Han, sa berline rivale de la Tesla Model 3. Avec 605 km d’autonomie, un 0 à 100 km/h en 3,9 secondes et un niveau d’équipement assez élevé. Autre possibilité : BYD pourrait lancer sur le marché européen la EA1, sa compacte électrique qui vise 1000 km d’autonomie. Sur un marché friand de compactes, ce modèle qui inaugure la nouvelle plateforme du constructeur, ainsi qu’une nouvelle technologie de cellules sur sa batterie, aurait bien des atouts.
Nouveau prétendant, anciennes méthodes
Si les attentions de BYD sont évidentes, sa méthode étonne. En effet, à l’heure où un nombre grandissant de constructeurs délaisse les salons automobiles (Audi, Toyota, BMW ou Hyundai/Kia ne seront pas au Mondial de Paris), le constructeur chinois y voit la meilleure manière possible d’entrer sur un nouveau territoire. Certes, le manque de notoriété de la marque lui impose peut-être ce type de stratégie, mais ce n’est pas le choix qui a été fait par la majorité des autres constructeurs asiatiques qui visent une arrivée en Europe dans les prochains mois.