ça freine du côté des autorisations officielles

ça freine du côté des autorisations officielles


C’était en 2019, parmi de nombreuses annonces relatives aux smartphones et accessoires : Xiaomi avait annoncé son intention de devenir un fabricant de véhicules électriques avec un investissement initial de 10 milliards de dollars.

Pour Lei Jun, patron de Xiaomi, il s’agissait d’un défi personnel en s’inspirant de Tesla et de la personnalité d’Elon Musk et il s’était donc placé à la tête de ce nouveau projet porteur d’opportunités.

Depuis, les choses ont avancé avec la création d’une entreprise ad hoc, le recrutement d’ingénieurs et la promesse de disposer d’un premier véhicule électrique Xiaomi d’ici 2024.

Toutefois, un grain de sable pourrait être entré dans les rouages. Bloomberg rapporte que la firme peine à obtenir les approbations officielles chinoises. Des discussions sont en cours depuis des mois avec les autorités sans résultats, alors que chaque jour qui passe renforce les concurrents déjà installés sur le marché, à commencer par BYD qui se prépare à débarquer en Europe.

Le risque de manquer la fenêtre de tir

Le domaine des véhicules électriques est un nouvel Eldorado que Xiaomi convoite pour parer au ralentissement du marché des smartphones. Comme d’autres, la firme espère jouer sa différence par son expertise en conception électronique et en interfaces.

Ces retards dans l’obtention des autorisations officielles rendent nerveux les investisseurs, faisant chuter le cours en Bourse de plus de 5%, faute de visibilité sur la suite des événements.

Pour le moment, tout le monde se veut positif quant à l’issue mais les délais supplémentaires risquent de faire manquer la fenêtre de 2024 et alourdir les coûts fixes et de R&D, alors que le marché chinois des véhicules électriques fait l’objet de toutes les convoitises.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.