La situation se complique du côté de Diablo IV : le titre affiche une perte de vitesse considérable depuis quelques mois, et les derniers efforts de Blizzard ne semblent pas permettre de redresser la barre.
Après un lancement plutôt bien accueilli, le retour à la réalité est dur pour Diablo IV : le titre a connu plusieurs saisons de réajustement au niveau des mécaniques de jeu et du loot pour tenter de convaincre les joueurs.
L’arrivée récente de l’extension, Vessel of Hatred associé à une nouvelle saison ont relancé le titre pendant quelques jours, mais voilà, les défauts du jeu restent tenaces, et Blizzard en paie le prix.
Beaucoup de joueurs s’attendaient à quelques changements majeurs en cours de saison suite à des déséquilibres notables entre les classes de personnages et l’introduction d’une classe (sacresprit) trop puissante et liée à l’extension. Rapidement, les joueurs ont compris que Blizzard ne souhaitait pas brider le sacresprit, permettant ainsi aux acheteurs de l’extension de littéralement rouler sur le jeu sans grands efforts… L’idée étant de vendre des extensions avant tout.
Et ce sentiment de prendre les joueurs pour des vaches à lait s’est un peu plus renforcé en novembre et décembre. L’événement lié à Halloween tenait dans « deux lignes de code, dont une déjà sortit l’année passée », tandis que les festivités de Noël étaient purement calquées sur l’année passée avec du contenu en moins, mais avec des bugs en plus…
Pour tenter de corriger le tir cette fin d’année, Blizzard a tenté de séduire avec un événement lié au boost d’XP et au loot (marche des gobelins), et à une période d’essai gratuite de Vessel of Hatred… Période d’essai qui n’a visiblement pas convaincu puisque les joueurs martèlent en coeur que le titre continue de souffrir d’un défaut majeur : le contenu de fin de jeu est quasi inexistant.
Les saisons se veulent ainsi bien trop longues, le endgame n’est pas attractif pour les joueurs et il ne faut que 2 à 3 semaines pour boucler la saison, le périple et accéder aux failles de haut niveau. Passons sur l’intérêt de réaliser en boucle les failles pour obtenir le Parangon de niveau 300 qui ne présente aucun intérêt…
Ces critiques se multiplient autour du titre et sur la page Steam du jeu. Des critiques qui courent depuis le lancement du jeu et qui ne semblent pas faire bouger les choses chez les développeurs. Lors du dernier feu de camp, les développeurs rejetaient ainsi la faute sur les joueurs, expliquant qu’à cause des critiques, ils ont eu trop de travail pour refondre le jeu et que la situation prend du temps à cause de l’accumulation des modifications déjà faites et à venir…
Actuellement, le titre rassemble moins de 4000 joueurs par jour...
Ajoutons à cela qu’en face, un poids lourd s’impose depuis quelques semaines : Path of Exile 2, proposé autour des 30€ en accès anticipé propose pour sa part 3 à 4 fois plus de contenu que Diablo 4. Même s’il se veut moins accessible que le hack n Slash de Blizzard, la densité et la qualité du contenu de ce jeu en accès anticipé proposé par une équipe de moins de 100 personnes impressionne, d’autant plus quand on voit l’état de la « superproduction » Diablo 4 proposée par une multinationale telle que Blizzard.
Reste que Diablo IV pourrait corriger au moins en partie le tir avec la saison 7 attendue à partir du 21 janvier prochain.