ce dirigeant de Nvidia est sous le charme de la conduite autonome de Tesla

ce dirigeant de Nvidia est sous le charme de la conduite autonome de Tesla



Quand l’un des plus grands experts en robotique de Nvidia teste la dernière version du pilotage automatique de Tesla, le verdict tombe : la frontière entre l’homme et la machine vient de s’effacer.

L’hommage est d’autant plus marquant qu’il vient de la concurrence. Jim Fan, co-responsable de l’équipe IA et robotique chez Nvidia, a récemment partagé son expérience avec la FSD v14 (Full Self-Driving) de Tesla. Et il ne mâche pas ses mots.

Selon lui, l’intelligence artificielle a franchi un cap historique, réussissant ce qu’il qualifie de « test de Turing physique ». Assis sur le siège passager après une longue journée de travail, il avoue qu’il lui était « impossible de dire si c’était un réseau de neurones ou un humain » qui le ramenait chez lui. La fluidité des changements de voie et la pertinence des prises de décision, saluées par les premiers utilisateurs de la mise à jour v14.2.2, semblent avoir gommé les dernières hésitations robotiques pour atteindre un niveau de naturel inédit.

Du « magique » à l’indispensable

Pour cet expert qui sait pourtant exactement comment fonctionne l’apprentissage robotique sous le capot, l’expérience reste bluffante. Il décrit un processus d’adoption psychologique en trois temps : d’abord le sentiment surréaliste de voir le volant tourner seul, ensuite l’installation d’une routine confortable, et enfin la dépendance.

Jim Fan ose même la comparaison avec le smartphone : une fois habitué à ce niveau d’assistance, s’en passer devient une régression douloureuse. « C’est ainsi que l’humanité se retrouve conditionnée et dépendante de technologies quasi divines », explique l’ingénieur, prophétisant que l’IA de conduite deviendra aussi indispensable que nos téléphones portables.

Nvidia et Tesla : un soutien qui tombe à pic

Cette sortie médiatique fait écho aux propos de Jensen Huang, le PDG de Nvidia, qui qualifiait récemment Tesla de leader incontesté du secteur. Des éloges qui valent de l’or pour Elon Musk, alors que l’entreprise cherche à rassurer sur la sécurité de ses véhicules après une enquête accusant le blocage des portes d’être un facteur aggravant lors d’accidents mortels.

Il faut dire que les deux géants ont une histoire commune : Nvidia a fourni les puces des toutes premières Model S, et Jensen Huang avait personnellement livré le premier supercalculateur DGX-1 à Musk en 2016. Ce triomphe technique met aussi en lumière l’isolement des constructeurs traditionnels, qui refusent encore de licencier la technologie FSD, préférant développer leurs propres solutions souvent jugées en retard.

L’Europe fait de la résistance

Pendant que la Silicon Valley applaudit cette version 14, le Vieux Continent reste sur ses gardes. Si la technologie semble mûre aux USA, l’homologation européenne patine, freinée par une méfiance administrative et les méthodes parfois brutales du constructeur. Récemment, les Pays-Bas ont dû recadrer sèchement le constructeur américain après une tentative de passage en force sur les réseaux sociaux pour obtenir une validation.

La France n’est pas en reste, puisque Tesla a été rattrapé par ses promesses de conduite « autonome » plus tôt cette année, la répression des fraudes enquêtant sur le caractère potentiellement trompeur de cette appellation commerciale. Malgré ces freins réglementaires, Tesla avance et vise un déploiement aux Émirats arabes unis dès janvier 2026, espérant que la prouesse technique finira par faire plier les législateurs.

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Source :

Electric Vehicules





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